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Cannes: l'ancien chef de la brigade des stupéfiants condamné pour vols, faux et usage de faux

L'ancien chef de la brigade des Stups a été condamné à trois ans de prison dont un an et demi avec sursis (image d'illustration)

L'ancien chef de la brigade des Stups a été condamné à trois ans de prison dont un an et demi avec sursis (image d'illustration) - Damien Meyer-AFP

L'ancien chef de la brigade des stupéfiants de Cannes a été condamné jeudi à trois ans de prison dont 18 mois avec sursis pour vols, faux et usage de faux. Il avait volé de l'argent des scellés quand il était en poste.

L'ancien chef de la brigade des stupéfiants de Cannes a été condamné par le tribunal correctionnel de Grasse jeudi dernier pour vols, faux et usage de faux, a appris BFM Nice Côte d'Azur auprès du parquet de Grasse, confirmant selon les informations de Nice-Matin.

Les réquisitions du parquet ont été suivies et cet homme a été condamné à trois ans de prison, dont 18 mois avec sursis probatoire "comprenant une obligation de soins, de travail et d'indemnisation", précise le parquet.

Il a aussi écopé d'une interdiction définitive de la fonction publique, une interdiction de porte d'arme pendant cinq ans, et également d'une privation des droits civiques pour la même durée.

Radié de la police en 2019

La partie ferme de son emprisonnement sera exécutée sous forme de bracelet électronique. Par ailleurs, il a été radié de la police dès 2019.

Selon nos confrères de Nice-Matin, il se portait régulièrement volontaire pour déposer l'argent sous scellés à la Caisse des dépôts et consignation lorsqu'il était en poste. Pourtant endetté, il s'octroyait des vacances luxueuses en Europe.

Une dépression chronique

Il avait bien tenté de cacher ses méfaits en fabriquant des bordereaux lui-même, mais cela n'a pas fonctionné. Il a reconnu le vol d'environ 10 scellés.

Sur son profil psychologique, les experts ont noté un trouble de la personnalité, une immaturité. Il souffrirait également d'une dépression chronique.

L'ancien chef de la brigade des stupéfiants dispose encore de la possibilité de faire appel de sa condamnation.

Par Claudia Olivier avec A.B.