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Attentat de Notre-Dame à Nice: un procès espéré "au dernier trimestre 2024"

Avec la validation de l'ordonnance de mise en accusation devant la cour d'assises a été délivrée par les juges d'instruction antiterroristes, un procès peut être attendu à la fin de l'année prochaine.

Une perspective pour les parties civiles. Le procès du suspect de l'attentat de la Basilique Notre-Dame de Nice, survenu le 29 octobre 2020, peut être espéré avant la fin de l'année prochaine, a annoncésur BFM Nice Côte d'Azur Maître Philippe Soussi, avocat du mari d'une des victimes de l'attaque.

"On peut espérer un procès concernant l'attentat de la basilique au dernier trimestre 2024", confirme-t-il sur BFM Nice Côte d'Azur.

"Une vérité surgira de ce procès"

Le 13 octobre dernier, l'ordonnance de mise en accusation devant la cour d'assises a été délivrée par les juges d'instruction antiterroristes. L'accusé avait dix jours pour faire appel de cette ordonnance, ce qu'il n'a pas fait. "Elle est définitive aujourd'hui", explique l'avocat au barreau de Nice.

Cette perspective est aussi un soulagement aussi pour les familles des victimes, car s'il y avait eu appel, la procédure aurait été prolongée au moins d'une année.

"Cela signifie que le procès peut dès lors recevoir fixation devant la cour d'assises spéciale de Paris." La loi prévoit un délai d'un an pour ce procès, ce qui amène donc à la fin de l'année 2024. Il est néanmoins possible de le prolonger de deux fois six mois.

"Un vérité surgira de ce procès"

Brahim Aouissaoui, Tunisien âgé de 24 ans, sera quoi qu'il en soit à la barre. Le suspect plaide depuis son interpellation l'amnésie. "Une vérité surgira de ce procès mais je ne l'attends pas de l'accusé", précise Philippe Soussi sur BFM Nice Côte d'Azur.

"Il n'y a rien à attendre de l'accusé (...), il y a à attendre du procès lui-même. Je pense que cela serait une erreur d'attendre une réponse de sa part", estime l'avocat.

Le 29 octobre 2020, un jeune homme de 21 ans avait pénétré dans la basilique et commis une attaque au couteau qui avait tué trois personnes, dont l'ancien sacristain de l'église.

Brahim Aouissaoui, l'auteur présumé des faits, avait rapidement été interpellé dans l'église par les policiers municipaux. Il avait été mis en examen et écroué en décembre 2020 pour "assassinats en relation avec une entreprise terroriste", "tentatives d’assassinats en relation avec une entreprise terroriste", et "participation à une association de malfaiteurs terroriste criminelle".

Juliette Moreau Alvarez