Alpes-Maritimes: le Secours populaire de Saint-André-de-la-Roche cambriolé le soir de Noël

Lors de ce cambriolage, près de 10.000 euros de matériels, notamment informatiques, ont été volés. Selon le directeur et secrétaire générale du Secours Populaire des Alpes-Maritimes, ça va être "compliqué de relever la tête".

L'association une nouvelle fois visée. La centrale de collecte du Secours populaire de Saint-André-de-la-Roche (Alpes-Maritimes) a été cambriolée le 25 décembre dernier, a appris BFM Nice Côte d'Azur, confirmant une information de Nice-Matin.

Lors de ce cambriolage, près de 10.000 euros de matériels, notamment informatiques, ont été volés, indique Jean Stellittano, directeur et secrétaire générale du Secours Populaire des Alpes-Maritimes.

"Voler ceux qui aident les pauvres, c'est incompréhensible"

Selon Jean Stellittano, interrogé par BFM Nice Côte d'Azur, les faits se sont déroulés dans la nuit du dimanche 24 au lundi 25 décembre.

Le ou les cambrioleurs sont repartis avec du matériel informatique, destiné notamment aux familles, ou encore des cafetières éléctronique et une petite somme d'argent. Le coffre-fort a également été forcé, mais les bénévoles ne savent pas si son contenu a été volé.

"Voler ceux qui aident les pauvres, c'est incompréhensible. Il y a un préjudice financier certes, mais ça joue surtout sur le moral", regrette le secrétaire général.

Car le soir même, dans ce local de Saint-André-de-la-Roche, les bénévoles étaient encore à pied d'œuvre dimanche soir "pour récolter les invendus".

Le Secours populaire visé de plus en plus

"C'est tout notre travail qui part en fumée. Ça va être compliqué pour les bénévoles de relever la tête", grince Jean Stellittano. Dans les Alpes-Maritimes, ce n'est pas la première fois que l'association est visée. Début novembre, le local de Nice, rue Vernier, avait été aussi cambriolé.

Dans d'autres départements, le constat est le même. Samedi 23 décembre dernier, c'est l'entrepôt du Secours populaire d'Echirolles qui a été cambriolé. Les responsables du Secours populaire en sont encore à répertorier les dégâts, estimés à ce stade "entre 300.000 et 400.000 euros", selon Nabil Chetouf, secrétaire général départemental.

Arthur Descudet avec Martin Regley