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"200 à 220 passages par jour": les urgences saturées dans les Alpes-Maritimes

Les virus circulent en cette fin d'année et la situation se complique dans les urgences des hôpitaux du département.

En cette fin d’année, les urgences des centres hospitaliers sont saturées dans les Alpes-Maritimes, comme partout ailleurs dans l’Hexagone. "Nous sommes vraiment dans une situation compliquée, extrêmement tendue", a rapporté Romain Alexandre, délégué départemental de l’ARS des Alpes-Maritimes, sur le plateau de BFM Nice Côte d’Azur ce mercredi.

1800 appels au SAMU ce lundi

Pour la seule journée de lundi, "le SAMU a enregistré 1800 appels téléphoniques, un nombre extrêmement élevé et très peu atteint ", a indiqué le délégué départemental. Ces appels record sont un indicateur important pour Romain Alexandre: "c’est dire combien les établissements sont en tension", s'est-il alarmé.

Au service des urgences des différents centres hospitaliers, l’afflux de patients est également important.

"Nous enregistrons 200 à 220 passages par jour actuellement à l’hôpital Lenval et depuis plus d’un mois", rapporte Romain Alexandre. "Nous avons aussi des pics à plus de 300 passages au CHU de Nice."

Même constat à Cannes, Grasse et Antibes. "Ils ont les mêmes progressions d'activités", affirme le délégué départemental de l’ARS. Cet accroissement d’activité est dû aux virus qui circulent actuellement dans l’ensemble du pays: grippe, bronchiolite et Covid-19. Une situation qui pousse les organismes de santé à se remobiliser.

"Tout le monde participe à cet effort de solidarité"

"Tous les hôpitaux y compris les établissements privés qui ont des autorisations de service d’accueil d’urgence et qu’on a aussi remobilisés. Tout le monde participe à cet effort de solidarité", souligne Romain Alexandre qui lance un appel aux médecins libéraux.

"J’en appelle d’ailleurs aussi à la médecine libérale pour vraiment faire en sorte qu’elle soit présente en cette période de fêtes de fin d’année. Je sais qu’il y a les congés, le mouvement de grève, mais il faut absolument que chacun puisse prendre sa part de responsabilité et soit solidaire pour faire en sorte qu’il n’y ait seulement que les établissements de santé qui puissent prendre les patients en charge", a conclu Romain Alexandre.

C.L.