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Manosque: une dizaine de migrants s'échappent d’un camion sur un parking, six personnes interpellées

Un badge de la police sur une veste (illustration)

Un badge de la police sur une veste (illustration) - Geoffroy Van der Hasselt / AFP

Six individus ont été interpellés par les policiers.

Une dizaine de migrants se sont échappés d’un camion ce mardi matin, a appris BFM DICI. Les faits se sont produits sur la commune de Manosque au niveau d’un parking appartenant à l’entreprise L’Occitane.

Six personnes interpellées

"C’est un camion de livraison, immatriculé à l’étranger et stationné sur le parking. Les migrants se sont échappés du camion et ont pris la fuite", indique une source qui suit ce dossier de près.

D'après les informations de BFM DICI, six individus ont été interpellés par les policiers. Une information confirmée par le procureur de Digne-les-Bains à BFM DICI.

"Six étrangers en situation irrégulière ont en effet été interpellés et placés en garde à vue. Il s’agit de cinq Égyptiens et d’un Syrien. Nous sommes dans l’attente d’une décision administrative pour un éloignement ou non du territoire français. En tout, ce sont une dizaine de migrants qui ont pris la fuite depuis un camion, une fois que ce dernier était stationné", détaille Rémy Avon à BFM DICI.

Le conducteur entendu par les enquêteurs

De son côté, le chauffeur du camion, originaire de Biélorussie, a été entendu par les enquêteurs.

"Il a été prouvé qu’il n’était pas au courant de la présence d’individus dans la remorque de son camion qui venait d’Italie. C’est au moment d’ouvrir les portes de la remorque que le chauffeur a constaté la présence de plusieurs individus dedans", souligne le procureur de Digne-les-Bains.

L’homme n’a pas été placé en garde à vue. En tout, près d’une vingtaine de policiers nationaux et municipaux ont été mobilisés pour cette opération d’envergure. De son côté, le groupe l’Occitane indique "que le camion avait pour habitude de livrer de la marchandise sur le site". Et de conclure, "nous avons accompagné le chauffeur jusqu’à l’arrivée des policiers. C’est arrivé chez nous comme cela aurait pu se produire n’importe où ailleurs".

Valentin Doyen