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Hautes-Alpes: le maire de Puy-Saint-Pierre visé par une enquête pour violences conjugales

Palais de justice (PHOTO D'ILLUSTRATION).

Palais de justice (PHOTO D'ILLUSTRATION). - Thomas SAMSON / AFP

INFO BFM DICI - Le maire de Puy-Saint-Pierre dénonce "le déferlement de mesures policières". Vincent Faubert appelle au "respect de sa vie privée".

Le maire de Puy-Saint-Pierre (Hautes-Alpes) visé par une plainte. Vincent Faubert est actuellement au cœur d’une enquête pour des soupçons de "violences conjugales", a appris BFM DICI. Des faits dénoncés par la mère de son fils et qui ne sont, pour l’instant, pas encore établis par les enquêteurs.

Selon plusieurs sources concordantes, le couple aurait récemment vécu une séparation houleuse. Des disputes et violences psychologiques ont été dénoncées par la compagne de Vincent Faubert auprès de la gendarmerie.

"Des disputes conjugales"

Cette dernière a aussi fait part d’une consommation de stupéfiants de la part de son ex-compagnon. Dernièrement, une perquisition des gendarmes a eu lieu au domicile du couple. Une très faible quantité de cannabis a été découverte.

Une ordonnance de protection aurait été demandée par l’avocate de la plaignante, maître Cécile Faure-Brac.

Vincent Faubert reconnaît "des disputes conjugales au cours desquelles les bornes ont été dépassées de chaque côté". Il précise: "en aucun cas, mon ex-compagne a subi des blessures physiques et le certificat médical ne concerne que des souffrances psychologiques dont j’ai également été victime".

Concernant la découverte de stupéfiant à son domicile, Vincent Faubert assume "consommer occasionnellement" et avec son ex-compagne "indifféremment du cannabis et du CBD". 

Contactée, maître Faure-Brac ne souhaite pas s’exprimer sur ce dossier. Tout comme Florent Crouhy, le procureur de la république de Gap qui "ne souhaite faire aucun commentaire".

"On m'a réservé un sort qu'on ne réserve à personne"

Sollicité, Vincent Faubert n’a pas souhaité s’exprimer de vive voix auprès de BFM DICI. Il a néanmoins fait parvenir un communiqué à la rédaction dans lequel il s'étonne du "déferlement de mesures policières" entraîné par le fait que son ex-compagne "ait révélé une consommation de cannabis" à leur domicile.

"Heureusement que les gendarmes pour ce type de faits ne déclenchent jamais des perquisitions de domicile de 3h avec équipe cynophile, ajoute-t-il. On m’a réservé un sort qu’on ne réserve à personne!" 

L'édile souhaite également "pour protéger son fils" que sa vie privée "soit respectée et que la Justice puisse faire son travail sereinement".

Valentin Doyen et Solenne Bertrand