Hautes-Alpes: des travaux vont perturber l’accès au Queyras de mi-septembre à mi-octobre

Des travaux de sécurisation vont entraîner la fermeture de la route reliant Guillestre à la vallée du Queyras.

Si vous vivez dans le Queyras ou avez décidé de vous y rendre dans les prochaines semaines, il vous faudra prendre vos dispositions et bien vous renseigner avant de prendre la route. D’importants travaux de sécurisation de la RD902 vont entraîner des fermetures de cette route reliant Guillestre à la vallée du Queyras.

"La RD 902 est incontournable quand on descend du Queyras en direction de Guillestre. C’est ce que l’on appelle communément la route des gorges du Guil; elle est impressionnante quand on ne la connaît pas. Mais elle est surtout vitale pour tous les villages du Queyras", rappelle Valérie Garcin-Eyméoud, la conseillère départementale du canton.

"Qui dit route de montagne dit aussi risques naturels", poursuit Marcel Cannat, vice-président du département chargé des routes.

"Plusieurs éboulements ont déjà eu lieu dans le secteur de la combe et les Queyrassins ne manquent jamais une occasion pour me demander la sécurisation de ce secteur. Il est nécessaire aujourd’hui de réaliser une purge des falaises et des travaux de stabilisation des parois, afin de garantir la sécurité des usagers de la route", explique Marcel Cannat.

Des fermetures en journée

Ainsi, pour les besoins du chantier, la route sera souvent fermée du lundi 18 septembre au vendredi 13 octobre 2023. La RD902 sera coupée les lundis de 12h à 17h, les mardis de 8h à 12h et de 12h30 à 17h, les mercredis de 8h à 13h et de 13h30 à 17h, les jeudis de 8h à 12h et de 12h30 à 17h00 et les vendredis de 8h à 13h. Le reste du temps, la route sera ouverte avec la mise en place d’un alternat de circulation.

Entre le lundi 16 octobre et le vendredi 10 novembre, la circulation sera encore alternée le temps de la pose des ouvrages de protection des falaises.

Notez que pendant toute la période de fermeture de la route en journée, le Queyras restera accessible via le Briançonnais et le col d’Izoard.

Valentin Doyen