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Forcalquier: Merlin Longuet et des membres de la "ZDAC" visés par des engins explosifs artisanaux

Merlin Longuet à Forcalquier.

Merlin Longuet à Forcalquier. - BFM DICI

Une enquête de gendarmerie est en cours pour tenter de retrouver celui qui a confectionné ces dispositifs dangereux. Le leader du Café des Libertés dénonce "la violence dont est victime son mouvement pacifiste" et évoque même d’un "attentat terroriste".

Quatre bombes artisanales, réalisées avec de l’acide chlorhydrique et de l’aluminium, ont explosées entre mardi 13 et mercredi 14 février sur la "ZDAC" de Forcalquier, a appris BFM DICI. Le lieu est occupé illégalement par Merlin Longuet, leader du Café des Libertés, et une dizaine de personnes proches du bas-alpin.

Vers 19h mardi soir, les occupants des lieux ont appelé les gendarmes après l'explosion d'un engin sous une caravane. Puis, peu après minuit, trois autres détonations ont été entendues, cette fois-ci sur un chemin menant à la "ZDAC".

"Ce sont des petites bouteilles en plastique de 50 centilitres. Dedans, il y a de l’acide chlorhydrique et du papier d’aluminium", a précisé une source proche de l'affaire à BFM DICI.

"Une fois le bouchon fermé, une réaction chimique se crée et la bouteille explose. La détonation est l’équivalent d’un très gros pétard."

Selon nos informations, personne n'a été blessée

"J’ai reçu un coup de poing hier et je n’ai pas répondu"

Une enquête de gendarmerie est en cours pour tenter de retrouver celui qui a confectionné et lancé ces dispositifs. Selon nos informations, un différend a opposé Merlin Longuet à une autre personne dans la journée de mardi.

Les enquêteurs privilégient à ce stade une possible tentative d’intimidation à la suite de cet événement. Mais le principal intéressé y voit lui autre chose. "C’est la suite logique du travail des médias qui tentent de nous diaboliser", affirme Merlin Longuet, qui regrette que les journalistes ne s’intéressent "qu’aux bagarres et procès, sans se soucier des belles choses qui sont réalisées par le Café des Libertés".

Et le militant d’insister: "On se mobilise pour faire de belles choses ici et vous ne parlez que des mauvaises choses. J’ai reçu un coup de poing hier et je n’ai pas répondu."

"Dès qu’il y a de la violence, je m’en éloigne. Cette violence qu’on subit est utilisée pour nous faire passer pour des violents alors que nous sommes pacifistes", a-t-il indiqué à BFM DICI.

Avant de conclure: "On nous présente comme un gang mais on veut juste aider les gens à manger correctement et à se loger. Ce traitement médiatique fait monter la colère contre nous."

Valentin Doyen