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Fermeture des Terrasses solidaires de Briançon: Arnaud Murgia écrit à la Première ministre

Les Terrasses solidaires à Briançon

Les Terrasses solidaires à Briançon - BFM DICI

Le maire a écrit à la première Ministre "pour lui demander de l'aide" a-t-il annoncé dans un communiqué ce mercredi.

Les associations ont annoncé mardi la fermeture des Terrasses solidaires, une structure d’accueil implantée à Briançon. Pour justifier leur décision, les bénévoles des associations avaient dénoncé l’inaction de l’Etat en matière d’hébergement d’urgence et avaient fait part de leur épuisement.

"Cela n'a que trop duré"

Le maire de Briançon, Arnaud Murgia, n’avait pas manqué de réagir à la nouvelle. Dans un communiqué, l’élu réclamant des "des excuses" aux associations.

Ce mercredi, par le biais-là aussi d’un communiqué, Arnaud Murgia s’est une nouvelle fois exprimé au sujet des Terrasses solidaires. Il a annoncé avoir écrit "ce jour à la Première ministre pour lui demander son aide".

"Il faut aujourd’hui avoir le courage de dire que cela n’a que trop duré. Hier on ferme définitivement, aujourd’hui on veut rouvrir", rapporte le maire. "Certains dans cette affaire jouent aux apprentis sorciers en oubliant qu’au-delà du refuge, c’est toute la ville qui est impactée par cette situation."

Les Terrasses solidaires avaient fermé une première fois temporairement il y a un peu moins de deux ans. Mais depuis l’annonce de la fermeture, ce mardi, aucune communication n’a été faite concernant une réouverture à ce jour.

"Des dizaines de messages de soulagement"

Dans son communiqué, Arnaud Murgia assure que "depuis l'annonce de la fermeture du site hier, j'ai reçu plusieurs dizaines de messages de soulagement en mairie, notamment de riverains, parce que la réalité est que la situation de ce refuge est devenue invivable et inacceptable pour l’immense majorité des Briançonnais".

Et d’ajouter: "j’entends par ailleurs que les associations voulaient subvenir à une carence de l’Etat. La réalité est qu’aujourd’hui ils veulent se substituer à lui, en édictant leurs propres lois sur l’immigration".

En fin de communiqué, le maire annonce, "si les associations ne maintiennent pas leur décision de fermeture qui était la seule raisonnable à prendre", ne pas exclure "d’user de tous les moyens juridiques en ma possession pour les y contraindre". Et de conclure: "on ne peut plus décemment laisser notre ville toute seule".

C.L.