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Châteauroux-les-Alpes: la vice-procureure de Gap réagit à la mise en cause du maire pour braconnage

Le maire de Châteauroux-les-Alpes (Hautes-Alpes), Jean-Marie Barral (Archives).

Le maire de Châteauroux-les-Alpes (Hautes-Alpes), Jean-Marie Barral (Archives). - BFM DICI

Jean-Marie Barral et son fils seront jugés pour des infractions à la législation sur les armes et la chasse. La vice-procureure de Gap dénonce des faits "absolument pas minimes".

Après le placement sous contrôle judiciaire du maire de Châteauroux-les-Alpes (Hautes-Alpes) dans le cadre d'une enquête pour braconnage, la vice-procureure de Gap a dénoncé auprès de BFM DICI des faits "absolument pas minimes".

"Les infractions reprochées à Jean-Marie Barral ne sont absolument pas minimes s'agissant de délits punis de peine d’emprisonnement et d’amende importante", a réagi Violaine Perrot.

Jean-Marie Barral et son fils seront jugés le 4 avril 2024 pour des infractions à la législation sur les armes et la chasse. Des faits pour lesquels ils encourent jusqu'à trois ans de prison et 150.000 euros d'amende, a rappelé la magistrate.

"Les gendarmes n'ont pas à être mis en cause"

L'élu avait indiqué à BFM DICI ne pas être "perturbé" par cette enquête et avait vivement critiqué le travail des enquêteurs, estimant "dégueulasse" le fait d'avoir fait témoigner ses petits-enfants. Une réaction vivement dénoncée par la vice-procureure.

"Les gendarmes n’ont pas à être mis en cause dans ce dossier. En effet, non seulement, ils ont travaillé à charge et à décharge, un troisième mis en cause a été d’ailleurs remis en liberté sans poursuite, mais ils l’ont fait en respectant les règles de procédure en la matière", a affirmé Violaine Perrot.

La vice-procureure de la République de Gap a appuyé son propos en précisant que les perquisitions, menées le 22 novembre dernier, "ont été obtenues par autorisation écrite du juge de la liberté et de la détention et que l’enquête est toujours faite sous le contrôle du Ministère public".

Emilie Roussey