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Alpes du Sud

Hautes-Alpes: deux skieurs verbalisés à Orcières pour avoir présenté le pass sanitaire d'un tiers

Les gendarmes de la Cob Saint-Bonnet ont effectué mardi matin 678  contrôles des pass sanitaires dans la station de ski d'Orcière Merlette. (Photo d'illustration)

Les gendarmes de la Cob Saint-Bonnet ont effectué mardi matin 678 contrôles des pass sanitaires dans la station de ski d'Orcière Merlette. (Photo d'illustration) - JEAN-FRANCOIS MONIER © 2019 AFP

Les gendarmes ont procédé à une opération de contrôle des pass sanitaires dans la station de ski d'Orcières.

Les gendarmes de la Cob Saint-Bonnet ont effectué mardi matin une opération de 678 contrôles des pass sanitaires dans la station de ski d'Orcières Merlette.

"Dix gendarmes, dont une partie venue dans le cadre du dispositif de renfort hivernal, se sont répartis au départ de 3 télésièges de la station et ont procédé au contrôle de 678 pass sanitaires", rapporte la gendarmerie des Hautes-Alpes dans une publication Facebook.

Des opérations de contrôle "reconduites"

Au cours de cette opération, deux personnes ont été verbalisées par les gendarmes pour avoir présenté "un document sanitaire appartenant à un tiers". Trois autres skieurs, contrôlés sans pass sanitaire ont par ailleurs été "invités à effectuer un test en pharmacie". Test qui s'est révélé négatif et qui leur a permis de retourner sur les pistes.

Après cette opération de contrôle, la gendarmerie rappelle que l'utilisation d'un pass frauduleux est sanctionné "d'une amende de 750 euros maximum, forfaitisée à 135 euros si elle est réglée rapidement". Les gendarmes préviennent par ailleurs que ces opérations seront reconduites "de façon aléatoires dans les différentes stations du département durant tout l'hiver".

A l'approche des fêtes, le gouvernement a demandé le renforcement des contrôles des mesures sanitaires, et notamment du pass sanitaire, dans les lieux où il est exigé. Des contrôles renforcés dans un contexte de reprise épidémique forte, avec la progression rapide du variant Omicron à quelques jours de Noël.

Shéhérazade Ben Essaid