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Alpes du Sud

Alpes-de-Haute-Provence: une voiture et des ossements découverts, 13 ans après la disparition d'un jeune homme

La Peugeot 205 appartiendrait à Jérôme Della-Longa, disparu en 2008.

La Peugeot 205 appartiendrait à Jérôme Della-Longa, disparu en 2008. - Gendarmerie

Dans les Alpes-de-Haute-Provence, une épave de voiture a été retrouvée ce mardi. À l'intérieur, des ossements pourraient coïncider avec le corps d'un orphelin disparu en 2008.

Sa disparition remonte à l'année 2008 mais sa trace vient peut-être d'être retrouvée. D'après des informations de La Provence, confirmées par BFM DICI, la voiture d'un jeune homme disparu 13 ans ainsi que des ossements ont été retrouvés dans les Alpes-de-Haute-Provence.

"Le 21 décembre 2021, un véhicule accidenté et des ossements humains ont été découverts par un promeneur dans un ravin difficilement accessible, à 20 mètres en contrebas d'une voie de circulation à Sainte-Croix-du-Verdon", confirme la gendarmerie dans un communiqué.

Cette voiture pourrait être celle de Jérôme Della-Longa, aperçu pour la dernière fois par sa famille en 2008. À cette époque, le jeune homme de 19 ans, orphelin, n'a pas vraiment de domicile fixe et vit principalement chez son oncle et sa tante à Pourrièreres (Var).

C'est d'ailleurs eux qui remarqueront la disparition de leur neveu, sans pour autant pouvoir dater sa date de départ. Depuis, il n'a jamais été revu. Sa disparition n'avait fait l'objet ni d'un signalement, ni d'une procédure de disparition. Un seul avis est publié sur le site internet Personnedisparue.com et a été rédigé par son oncle.

Une sortie de route

Mais ce mardi, un promeneur est tombé nez à nez avec une épave correspondant à une Peugeot 205 blanche, qui pourrait appartenir au garçon disparu. A l'intérieur du véhicule se trouvaient en effet des documents au nom du jeune homme. D'après les premières investigations, la voiture pourrait avoir fait une sortie de route.

"Une enquête en recherche des causes de la mort a été ouverte par le parquet de Digne-les-bains et confiée à la brigade de gendarmerie de Riez, notamment aux fins de tenter d'établir, avec le concours de l'institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale (IRCGN, l'empreinte génétique des ossements découverts", conclut la gendarmerie.

Les résultats des analyses ne devraient pas être connus avant plusieurs mois.

Lina Fourneau