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Alpes-de-Haute-Provence: un an après sa mise en place, l'Ehpad "Lou Cigalou" des Mées inauguré

Main d'une personne âgée tenant une canne. (photo d'illustration).

Main d'une personne âgée tenant une canne. (photo d'illustration). - Sabin van Erp / Pixabay

L'Ehpad des Mée "Lou Cigalou" a été inauguré ce mercredi 10 avril, et permet désormais aux résidents d'avoir leur propre chambre dans un établissement de plain-pied.

Presque un an après sa mise en place, le nouvel Ehpad des Mées "Lou Cigalou" vient enfin d'être inauguré ce mercredi 10 avril. L'occasion pour les principaux contributeurs du projet de visiter les lieux et d'échanger avec les résidents. 

Entre l'ancien bâtiment et le nouvel établissement, "c'est le jour et la nuit", s'exclame le directeur de l'Ehpad Pierre Gavara. Il y a de quoi être ravi: des couloirs lumineux, un bâtiment spacieux, des chambres de plain-pied... Les résidents de l'Ehpad des Mées se sentent ici comme chez eux.

"J'apprécie bien ici", confie Valentine à BFM DICI. "Il a le parc, il y a tout." Cette résidente a bien connu l'autre Ehpad, puisqu'elle y travaillait. "Ici c'est moderne", sourit-elle.

Un coût de 11 millions d'euros

Le bâtiment a une superficie de 4.000 m2 entièrement au rez-de-chaussée afin de faciliter les déplacements. Un changement qu'apprécie fortement Guy. Cet octogénaire vient souvent rendre visite à sa femme, résidente ici depuis trois ans. "C'était difficile d'accès pour descendre au rez-de-chaussée, pour aller au restaurant", rapporte-t-il. "Donc les gens étaient cloisonnés dans leurs chambres en haut."

Surtout, le nouvel Ehpad permet aux 72 résidents d'avoir chacun sa chambre. "Avant on avait surtout des chambres doubles, mais ce n'était plus adapté", explique l'ancien maire des Mées Gérard Paul.

L'ex-édile est à l'origine de ce projet, qu'il a monté il y a près de dix ans. "Aujourd'hui, c'est vraiment une fierté d'inaugurer ce très bel établissement", se félicite-t-il. Le chantier aura duré 21 mois et coûté 11 millions d'euros. Il a été financé en partie par la Caisse nationale de solidarité pour l'autonomie et par le département des Alpes-de-Haute-Provence.

Camille Uginet