Alpes-de-Haute-Provence: l'espoir de rayonner durablement malgré l'absence d'épreuves pour les JO 2030

Le département des Alpes-de-Haute-Provence espère créer une dynamique durable dans la vallée en accueillent un centre d'infrastructures lors des Jeux olympiques d'hiver 2030.

En 2030, le front de neige de Pra Loup devrait conserver sa quiétude, loin de la fièvre olympique qui saisira le Briançonnais lors des Jeux d'hiver, qui se tiendront sauf surprise dans les Alpes françaises.

La station était de toute façon mal dimensionnée pour un événement aussi démesuré. Cependant, des investissements auront tout de même lieu dans l'Ubaye.

"Avoir un centre d'entraînement ici, ça va quand même nous permettre de développer toutes les infrastructures qu'on a ou qu'on n'a pas encore ou qu'on voudrait avoir", atteste Alison Willmann, entraîneure au club de ski de Pra Loup.

Un pari sur l'avenir

Ce sont les bâtiments du 11e BCA à Barcelonnette qui recevront cette nouvelle infrastructure. Pour la mairie, l'opportunité est belle.

"On a été visité, donc évidemment, il y avait le lieu d'implantation, mais il n'y a pas que ça. Dans cette étude, l'hébergement, la mobilité, les infrastructures sportives, ont été étudiés", explique Sophie Vaginay-Ricourt, maire de Barcelonnette.

Pour le département, il s'agit d'un pari sur l'avenir. Contrairement à un site olympique, le centre d'entraînement va s'inscrire dans la durée pour créer une dynamique dans la vallée.

"On espère simplement que ce centre d'entraînement va servir à tous les athlètes, mais pas seulement pendant les JO, sinon avant et après", précise Eliane Barreille, présidente du département des Alpes-de-Haute-Provence.

Même sans épreuve, l'Ubaye compte bien tirer son épingle des Jeux.

Ugo Marseille avec Nolwenn Autret