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Un nouveau panneau annonce la vidéo-verbalisation aux carrefours à Paris

De nouveaux panneaux s’invitent dans la capitale, pour signaler aux usagers de la route que l’encombrement des carrefours est désormais vidéo-verbalisé.

De nouveaux panneaux s’invitent dans la capitale, pour signaler aux usagers de la route que l’encombrement des carrefours est désormais vidéo-verbalisé. - CLEMENS BILAN / AFP

De nouveaux panneaux s’invitent dans la capitale, pour signaler aux usagers de la route que l’encombrement des carrefours est désormais vidéo-verbalisé.

Un nouveau panneau s’est invité ces dernières semaines dans les rues parisiennes. Son rôle: avertir les automobilistes qu’ils peuvent être vidéo-verbalisés s’ils bloquent un carrefour. Une croix rouge barrant le milieu du carrefour est matérialisée sur le 1er panneau, et le second dessin montre une caméra pointée sur les véhicules, de la moto au camion, comme le montre la photo ci-dessous, prise par un chauffeur taxi.

Interpellé dans ce tweet, l’adjoint à la mairie en charge des Transports et de l’espace public, Christophe Najdovski a répondu sur Twitter, confirmant la multiplication de l’installation de ces panneaux. La liste des carrefours où s’applique la video-verbalisation dans la capitale n’est cependant pas connue. "Nous allons cibler des carrefours stratégiques pour la circulation mais aussi pour les transports en commun", expliquait au Figaro en février d’année Michel Delpuech, l’ancien préfet de police.

Plus d'une dizaine d'infractions vidéoverbalisables

L’article R412-33 du code de la route précise en effet que "les feux de signalisation verts autorisent le passage des véhicules, sous réserve, dans les intersections, que le conducteur ne s’engage que si son véhicule ne risque pas d’être immobilisé et d’empêcher le passage des autres véhicules circulant sur les voies transversales".

Jusqu’à présent, cette infraction ne pouvait être relevée que par les forces de l’ordre présentes au carrefour. Un décret de septembre 2018 autorisait alors la vidéo-verbalisation de cette infraction, comme le rappelle le site spécialisé AutoMoto. Depuis le 13 février, bloquer un carrefour peut donc être sanctionné d’une amende de 135 euros après que l’infraction a été relevée par caméras.

Cette nouvelle infraction fait partie de celles qui peuvent être constatées via des caméras installées dans les rues de la capitale. C’est ensuite l’unité de vidéo-verbalisation qui analyse les images et relève cette infraction, aux côtés de 12 autres. Le champ juridique de cette unité va du non-respect des sas-vélos (6% des infractions verbalisées en 2018 par l’unité, selon des chiffres donnés dans Le Figaro) au refus de priorité aux piétons. Près de 120.000 PV avaient été dressés en 2018.

Pauline Ducamp