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Renault: la CFDT "se fera entendre par tous moyens"

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Le deuxième syndicat du constructeur a tonné ce vendredi matin que le plan présenté par Renault ne consistait qu’en un "projet de casse sociale et de désindustrialisation".

La CFDT du groupe Renault a "dénoncé" vendredi matin le plan d'économies sur trois ans présenté par le constructeur automobile, que le syndicat a qualifié de "projet de casse sociale et de désindustrialisation".

Le deuxième syndicat du groupe "se fera entendre par tous les moyens possibles pour aboutir à trouver des solutions compatibles avec le respect des salariés et l'avenir de tous les sites de Renault en France", a-t-il prévenu dans un communiqué.

Renault veut supprimer environ 15.000 emplois dans le monde, dont 4.600 en France. Trois sites français du constructeur sont par ailleurs sur la sellette : Dieppe, les Fonderies de Bretagne et Choisy-le-Roi. Les 263 personnes qui travaillent sur le site du Val de Marne savent déjà qu’elles iront travailler ailleurs, probablement à Flins.

A Choisy, on peine à comprendre ce vendredi pourquoi Renault a pris la décision de fermer l’usine. Le site est en effet un modèle en matière de développement durable, ses employés y réparent et reconditionnent des boîtes de vitesse pour les moteurs pour donner une seconde vie aux moteurs. L’usine a même été primée à plusieurs reprises pour son engagement écologique. Comme la CFDT, la CGT prévient ce vendredi qu’elle ne se laissera pas faire.

Nina Godart avec AFP