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Faute de composants, Porsche suspend la production de sa Taycan 100% électrique

L'usine de Stuttgart (Allemagne) où est assemblée la Porsche Taycan.

L'usine de Stuttgart (Allemagne) où est assemblée la Porsche Taycan. - THOMAS KIENZLE / AFP

L'arrêt des livraisons de câbles fournis par un équipementier ukrainien perturbe l'activité industrielle en Allemagne. Porsche vient ainsi d'annoncer qu'il suspendait la production de sa sportive électrique.

La production automobile allemande perturbée par la guerre en Ukraine? Alors que Porsche, comme d'autres constructeurs outre-Rhin, avait déjà annoncé ces derniers jours, suspendre la production de certains modèles, c'est au tour de sa Taycan de devoir faire une pause.

La marque sportive du groupe Volkswagen a annoncé qu'elle suspendait la production dans son usine de Stuttgart-Zuffenhausen jusqu'à la fin de la semaine prochaine, dans un communiqué transmis à l'agence Reuters. 200 exemplaires de la Taycan, 100% électrique, sont assemblés d'ordinaire chaque jour.

En revanche, la production des Macan et Panamera dans son usine de Leipzig, devrait reprendre en début de semaine prochaine.

Des faisceaux de câbles

L'Ukraine compte en effet une vingtaine d'équipementiers, notamment spécialisés dans la fabrication de faisceaux de câbles qui représentent 95% des exportations de pièces automobiles du pays. Et même si les usines sont situées à l'ouest, à la frontière polonaise, nombre d'entre elles ont fermé leurs portes il y a maintenant presque deux semaines au moment du déclenchement du conflit avec la Russie.

Les constructeurs français semblent moins exposés, du moins du côté de leurs approvisionnements avec des fournisseurs ukrainiens. Très présent en Russie, Renault par exemple ne se fournit pas en Ukraine, à l'exception d'interrupteurs.

Le groupe Stellantis (marques Peugeot, Citroën, Fiat, Opel etc...) ne fait pas état de problèmes mais "surveille de manière attentive et continue la situation", indiquait un article des Echos mardi dernier.

https://twitter.com/Ju_Bonnet Julien Bonnet Journaliste BFM Auto