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Changement d'heure: la Sécurité routière rappelle l'importance de se rendre visible la nuit

Ce week-end, il faudra reculer nos montres pour le passage à l’heure d’hiver. Chaque année, ce changement fait grimper le nombre d’accidents de la route. La Sécurité routière incite piétons, cyclistes, utilisateurs de trottinettes et automobilistes à la prudence.

La Sécurité routière a rappelé mercredi l'importance de se rendre visible sur la voie publique juste avant le changement d'heure, où un pic d'accidentalité est observé chaque année le week-end suivant sa mise en place.

"La Sécurité routière rappelle aux piétons, cyclistes et utilisateurs de trottinettes, l'importance de se rendre visible, et invite les automobilistes à redoubler de vigilance vis-à-vis de ces usagers vulnérables", a indiqué l'organisme dans un communiqué.

La France passera à l'heure d'hiver dans la nuit de samedi à dimanche, il fera donc nuit plus tôt. Le nombre d'accidents impliquant un piéton augmente de manière récurrente de 42% en novembre, par rapport au mois d'octobre, selon les données de l'ONISR recueillies entre 2015 et 2019.

"Dans les phares d'une voiture, les autres usagers sont visibles à seulement 20 mètres lorsqu'ils sont vêtus de noir. Or, à 50 km/h, une voiture a besoin au minimum de 25 mètres pour s'arrêter sur sol sec (38 mètres sur sol mouillé). Avec des accessoires réfléchissants, ils sont visibles à 150 mètres", a martelé la Sécurité routière.

L'organisme encourage ainsi les usagers vulnérables à "porter des vêtements clairs et à opter pour des dispositifs rétro-réfléchissants (gilet, brassard, gants, bandes sur le sac à dos, le cartable, etc.)"

Accessoires réfléchissants

D'après une étude de l'association Assurance Prévention, 82 % des Français sont inquiets pour leur sécurité quand la visibilité baisse; la nuit, à la tombée du jour ou en cas de brouillard.

Les cyclistes sont les plus nombreux à se sentir vulnérables lorsque la visibilité baisse (à 90 %), suivis des conducteurs de deux-roues motorisés (à 85 %) et des utilisateurs de trottinettes électriques et autres Engins de déplacement personnel motorisés (EPDM, 82%).

Si les bons réflexes sont connus - 70% des personnes interrogées estiment les adopter sur la voie publique - ils ne sont pas systématiquement appliqués: seuls 73% des piétons empruntent systématiquement les trottoirs lorsque la visibilité est réduite et 29% portent des vêtements clairs.

La moitié des cyclistes ne porte pas systématiquement d'accessoires réfléchissants. A trottinette électrique, 38 % des utilisateurs n'allument pas systématiquement leurs feux. L'étude a été réalisée en ligne du 6 et 11 octobre 2022 par Harris Interactive pour l'association Assurance Prévention, auprès d'un échantillon de 2.039 personnes représentatif des Français âgés de 18 ans et plus.

PS avec AFP