Carburants: près d'une station-service sur trois en difficulté avant la baisse des remises
Il reste encore compliqué de faire le plein dans certaines régions de France ce lundi matin. Après un week-end du 11-Novembre où de nombreux automobilistes ont pris la route et certains qui ont anticipé la baisse des remises de l'Etat et de TotalEnergies ce mercredi, de nombreuses stations-services font face à des ruptures sur un ou plusieurs carburants.
Près d'une station sur trois en difficulté
Ce lundi 14 novembre, la carte du site "penurie.mon-essence.fr" (application Essence&Co) remontait ainsi 2322 stations en rupture partielle (au moins un carburant manquant) et 961 stations en rupture totale, soit près de 30% de stations en difficulté sur un total d'environ 11.000 en France. Une situation sensiblement aggravée par rapport à jeudi dernier.
Les difficultés touchent toujours particulièrement l'Ile-de-France et la région Auvergne-Rhône-Alpes, mais on note également des tensions sur l'approvisionnement près de plusieurs grandes villes comme Lille, Strasbourg, Marseille, Nice ou encore Toulouse.
Fortes disparités régionales
L'AFP évoquait de son côté 14,5% de stations en rupture parielle en France et 13% totalement à court de carburant lundi, contre 9,8% fin octobre, selon des données transmises par les stations et téléchargées en début de matinée sur le site prix-carburants.gouv.fr.
Les disparités régionales sont fortes: dans 17 départements, plus de 40% des stations manquaient soit d'essence, soit de gazole. C'es le cas de la plupart des départements de région parisienne, comme la Seine-Saint-Denis (49,5% de stations affectées), le Val d'Oise (46%), les Yvelines (45%) et Paris (43,6%).
En Auvergne-Rhône-Alpes, 58% des stations du Puy-de-Dôme manquaient d'au moins un type de carburant, et 46% dans le Rhône, où la raffinerie de Feyzin (TotalEnergies), dernière en grève, n'a suspendu le mouvement que le 8 novembre.