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Bretagne: les agriculteurs ne décolèrent pas

Bretagne: les agriculteurs ne décolèrent pas

Les principaux syndicats d’agriculteurs ont choisi de ne pas se rendre à la table ronde initialement prévue jeudi en Bretagne. Elle a été reportée, faute de participants. Les éleveurs estiment insuffisantes les annonces faites mardi par Stéphane Le Foll, qui a promis 300 millions d’euros d’aides. "Le ministre de l'Agriculture est à côté de ses pompes", a estimé l’un d’eux. Ils ont multiplié les actions symboliques tout au long de la journée. Allongés sur la chaussée pour dénoncer les risques d'asphyxie qui pèsent sur leurs exploitations, on les a aussi retrouvés déversant le contenu de leurs remorques devant la cité administrative de Rouen, un symbole. "La contrainte administrative c'est une composante du ras le bol des agriculteurs", a expliqué l’un des manifestant. Des blocages routiers ont également pris place au niveau d’Arzal. Des manifestations ont eu lieu devant la préfecture de Rennes. La plupart des barrages ont été levés ce jeudi soir. D’autres actions sont prévues la semaine prochaine

Un homme armé arrêté à Disneyland Paris, sa compagne toujours recherchée

Un homme armé arrêté à Disneyland Paris, sa compagne toujours recherchée

Une enquête a été ouverte par le parquet de Meaux après l'arrestation d'un homme armé à Disneyland Paris ce jeudi après-midi. L'individu a sonné aux portiques d’un hôtel du parc d’attraction, où il avait réservé une chambre pour deux personnes. Deux pistolets, deux chargeurs, une boîte de cartouche et un Coran ont été retrouvés dans son sac par le service de sécurité . Cette découverte a directement entraîné son interpellation auprès des forces de l’ordre. Il n’aurait opposé aucune résistance. L'homme de 28 ans est inconnu des services de police et n’aurait pas le profil d’un terroriste, selon les enquêteurs. Il aurait déclaré qu’il transportait ces armes car il se sentait menacé. Sa compagne, présente au moment de franchir le portique, aurait pris la fuite immédiatement. Une suspecte avait été arrêtée en fin d’après-midi avant d’être relâchée. Il ne s’agissait pas de la femme en question, les recherches sont toujours en cours.

Grève des taxis: troisième jour de blocage consécutif

Grève des taxis: troisième jour de blocage consécutif

Ce jeudi les chauffeurs de taxis entamaient leur troisième journée consécutive de blocage en région parisienne. L'opération escargot a commencé tôt ce matin, en affectant sévèrement le trafic vers Paris. La mobilisation n'a pas faibli, les chauffeurs attendent que le gouvernement "se mette autour d'une table rapidement". Au niveau de la porte Maillot, presque 200 voitures étaient à l'arrêt. Les manifestants réclament d'avantage de contrôles sur les VTC qui ne respectent pas l'interdiction de marauder. Ils exigent également une compensation pour la baisse d'activité due à l'arrivée de cette concurrence. Des manifestants en colère qui scandaient "jusqu'au bout". "On ne lâchera rien, ce n'est pas à nous de lâcher c'est à l'état de lâcher. C'est l'état qui nous a mis dans cette merde", s'est insurgé l'un d'eux. Le ministre de l’économie Emmanuel macron a annoncé qu’il consulterait les taxis avec l'organisation d'une table ronde, vers la mi-février. Trop tard pour de nombreux chauffeurs

Manifestations des agriculteurs: un mercredi noir sur les routes du Grand Ouest

Manifestations des agriculteurs: un mercredi noir sur les routes du Grand Ouest

Les agriculteurs ont mis en place plusieurs barrages routiers ce mercredi dans le Grand Ouest. Ils ont durci leur mobilisation pour réclamer des mesures face à la crise de l'élevage. Selon eux, les industriels de l’agroalimentaire achètent le porc, le lait et la viande bovine à des cours trop bas. Mais ils ne veulent plus des aides de l'Etat. "Le Foll a annoncé 290 millions d'euros mais ce n'est pas ça qu'on veut", a expliqué un des manifestants. "Nous on veut un retour de la valeur sur nos exploitations et le partage de la valeur entre les différents maillons de la filière", a-t-il ajouté. Les éleveurs demandent aussi à ce que l'origine de la viande des plats préparés soit mentionnée. Malgré les perturbations sur la route, les automobilistes se sont montrés compréhensifs. "Quelques heures de retard c'est pas grand-chose par rapport à leurs problèmes", a relativisé l'un d'eux. Le premier syndicat agricole, la FNSEA, a exigé de Stéphane Le Foll une prise d’initiative forte à Bruxelles afin que les choses bougent. Dans le cas contraire, les blocages seront intensifiés.

L'année 2015 finit sur un record du nombre de chômeurs

L'année 2015 finit sur un record du nombre de chômeurs

Le chômage a encore augmenté en 2015 et a atteint un record d’après les dernières statistiques publiées ce mercredi par le ministère du Travail. L’augmentation du nombre de chômeurs de la catégorie A était de 2,4% sur un an. Il y avait plus de 3,59 millions de demandeurs d’emploi n’ayant exercé aucune activité. Pour les catégories A, B et C, c’est-à-dire les demandeurs d’emploi ayant exercé une activité réduite, la hausse était de 5% en 2015. Chez les chômeurs de plus de 50 ans, l'augmentation a été de 8,4%. Chez les jeunes en revanche, le nombre de chômeurs de moins de 25 ans a baissé de 4%. Toutes les régions de la métropole ont connu une augmentation du chômage, en particulier en Bretagne où elle a atteint les 6,4%. Malgré tout, la hausse sur un an du nombre de demandeurs d’emploi en France est la plus faible depuis 2010

Myriam El Khomri: "Il y a eu une hausse du nombre de demandeurs d'emploi sur l'année 2015"

Myriam El Khomri: "Il y a eu une hausse du nombre de demandeurs d'emploi sur l'année 2015"

Le chômage a augmenté de 2,6% en 2015, d’après les dernières statistiques publiées ce mercredi par le ministère du Travail. "Les chiffres sont clairs, ils traduisent un ralentissement de l'activité économique ces dernières semaines qui a pesé sur les embauches", a commenté Myriam El Khomri. "Il y a eu une hausse du nombre de demandeurs d'emploi sur l'année 2015", a-t-elle reconnu. La ministre du Travail a néanmoins relativisé ces résultats. "Contrairement aux années précédentes, notre pays a créé plus d'emplois qu'il n'en a détruit. D'après les prévisions de l'INSEE c'est près de 46.000 créations nettes d'emploi", a-t-elle conclu.

Les prix des péages autoroutiers vont de nouveau augmenter

Les prix des péages autoroutiers vont de nouveau augmenter

Les prix des péages autoroutiers n'auront pas été maintenus bien longtemps. Après un an sans hausse, ils augmenteront de plus d'1% à partir du 1er février. Ségolène Royal, qui avait promis une hausse limitée à l'inflation, n'a donc pas tenu son engagement. Les automobilistes accueillent mal cette nouvelle montée des prix, et certains annoncent qu'ils se tourneront vers les routes nationales pour éviter de payer trop cher, quitte à rallonger quelque peu les trajets.

Les agriculteurs s'en remettent au Pape

Les agriculteurs s'en remettent au Pape

En pleine crise agricole, les éleveurs se tournent vers le Pape pour trouver une solution à leurs problèmes. 120 producteurs laitiers européens membres de l'European Milk Board, dont une dizaine de français, rencontrent le Pape François ce mercredi, dans l'espoir de le sensibiliser à l'augmentation des coûts de production et à la baisse de leurs revenus. Ils espèrent que le souverain pontife plaidera par la suite leur cause auprès des gouvernements.

Nouvelle hausse de la mortalité sur les routes en 2015

Nouvelle hausse de la mortalité sur les routes en 2015

Les chiffres de la mortalité routière en 2015, dévoilés mardi soir par le ministre de l'Intérieur, ont poursuivi leur hausse. "Le nombre d'accidents corporels a baissé de 3,6% mais la mortalité est en hausse de 2,4% avec 3.464 personnes tuées", a annoncé Bernard Cazeneuve. Radars embarqués, limitation de vitesse à 80 km/h, zéro alcool pour les conducteurs novices, les 80 mesures annoncées en un an n’ont pas eu les effets escomptés.

Malgré la nomination d'un médiateur, les taxis ne décolèrent pas

Malgré la nomination d'un médiateur, les taxis ne décolèrent pas

Ce mercredi matin, la grève des taxis continuent à Paris. Les chauffeurs poursuivent leur mouvement à Porte Maillot, à Bercy ainsi qu'aux aéroports d'Orly et de Roissy. La nomination de Laurent Grandguillaume en tant que médiateur ne les satisfait pas. "On nous fait des promesses depuis plus de trois ans et on est toujours dans le même cas, on ne peut plus tenir", a déclaré Ibrahima Sylla, président de l'association Taxis de France.

Médiation avec les taxis: Grandguillaume veut retravailler "l'équilibre de la loi Thévenoud"

Médiation avec les taxis: Grandguillaume veut retravailler "l'équilibre de la loi Thévenoud"

"Moi je ne suis pas pour des interdictions. Ce que je souhaite c'est travailler sur une base qui soit un équilibre entre la sécurité pour les consommateurs à travers le savoir-faire les qualifications, c'est d'ailleurs ce qu'ont toujours porté les artisans et puis, dans le même temps, la facilité pour entreprendre. C'est sur cet équilibre là qu'il faut travailler. C'est celui qui avait été trouvé lors de la loi Thévenoud. Maintenant, il faut regarder là où il y a des blocages, là où il n'y a pas eu peut-être d'application ou pas assez rapides. Je suis disponible pour travailler sur ces points précis avec tous les acteurs", a déclaré Laurent Grandguillaume. Le député PS a été nommé médiateur par le gouvernement pour mener des discussions avec les chauffeurs de taxi en colère.

Laurence Parisot : "Il est hors de question d'interdire les VTC"

Laurence Parisot : "Il est hors de question d'interdire les VTC"

Laurence Parisot était l'invitée de Nathalie Levy sur BFMTV ce mardi soir. L'ancienne présidente du Medef a réagi au mouvement de grève des taxis contre la concurrence des VTC. "Il est hors de question d'interdire les VTC", a-t-elle déclaré. "On ne va pas par la loi interdire l'évolution naturelle et demandée par les consommateurs et les clients", a-t-elle ajouté. Cependant, elle s'est montrée favorable à une indemnisation pour les chauffeurs de taxis. "Si on doit changer les règles du jeu, il est tout à fait normal de penser à une indemnisation", a-t-elle estimé. Selon elle, ces nouvelles règles devront être "claires et acceptées par toutes les parties".

La grève des taxis marquée par des violences

La grève des taxis marquée par des violences

La grève des taxis de ce mardi a été entachée par des violences, aussi bien en région parisienne que dans le nord de la France. A Paris à porte Maillot, des manifestants ont jeté des pneus depuis la balustrade au-dessus du périphérique intérieur pour bloquer les voitures, puis un feu a été allumé sur la chaussée. Il y a ensuite eu un accrochage à l'entrée de l'aéroport d'Orly, où les chauffeurs de taxis avaient constitué un barrage filtrant. Une navette qui faisait le trajet entre un parking et le terminal a reçu un violent coup de pied dans la porte arrière. Un des passagers a été sorti de force et le véhicule a tenté de repartir en renversant un homme au passage. Les manifestants l'ont rattrapé et l'altercation s'est poursuivie. Dans le nord, à Lille, un salarié d'une société VTC a été pris à parti. "J'ai été rattrapé par une bonne dizaine de chauffeurs de taxis qui m'ont tiré de force de mon véhicule. J'ai été bousculé", a-t-il raconté. Ils ne se sont pas arrêté là, "ils ont cassé des œufs partout dans toute la voiture", a-t-il ajouté. L’un de ses collègues est à l'hôpital après une agression du même type.

Jean-Claude Mailly de FO: "Il y a un vrai malaise dans la fonction publique"

Jean-Claude Mailly de FO: "Il y a un vrai malaise dans la fonction publique"

Jean-Claude Mailly, le secrétaire général de Force Ouvrière, était sur BFMTV ce mardi. Le représentant syndical s'est exprimé sur cette journée de grève dans la fonction publique. "Il y a un vrai malaise dans la fonction publique", a-t-il déclaré. Selon lui, au-delà du problème du pouvoir d'achat, "les agents de l'Etat considèrent qu'ils n'ont plus les moyens d'effectuer correctement leur travail". "Il y a un espèce de burnout qui est en train de se développer", a-t-il avancé. Jean-Claude Mailly a égratigné au passage le" gouvernement qui parle beaucoup de dialogue social mais qui ne le pratique pas si souvent que ça". Il est ensuite évoqué la libéralisation de l'économie, qui est, pour lui, une problématique globale. "Si la marche du monde c'est d'avoir plus de pauvreté, de dégradation de l'environnement, et de gens au chômage, je ne pense pas que ce soit le signe du progrès", a-t-il ajouté. "A un moment donné, pour une raison ou une autre, ça craquera, ou sur le plan démocratique, ou pour d'autres raisons", a-t-il conclu.

"Salafistes": "On a risqué notre vie pour montrer ce que pensent ces gens"

"Salafistes": "On a risqué notre vie pour montrer ce que pensent ces gens"

François Margolin et Lemine Ould M. Salem étaient les invités de Philippe Gaudin mardi soir dans BFMSotry. Ils sont les co-réalisateurs du film "Salafistes", documentaire qui suscite la polémique. "Si on a risqué notre vie pour cela, explique François Margolin, c'est pour montrer ce que pensent ces gens. Eux savent très bien ce qu'on est, ce qu'on pense. Certains ont vécu ici. On voulait savoir ce qu'ils avaient dans la tête. Je crois qu'aujourd'hui les gens ont besoin de savoir". Le réalisateur reconnait toutefois qu'il y a toujours un risque "qu'il y ait des gens qui soient fascinés".

Grève des taxis: comment les VTC ont vécu cette journée?

Grève des taxis: comment les VTC ont vécu cette journée?

Alors que les chauffeurs de taxis ont manifesté, ce mardi, contre la concurrence des VTC, ces derniers ont fait profil bas pour ne pas attirer l'attention des taxis. "J'ai enlevé quasiment tous les signes distinctifs", a expliqué un conducteur de VTC. Il a également dû demander à ses clients de monter devant. Au centre de contrôle des chauffeurs du société de VTC, des précautions ont été prises afin d'optimiser le transport des clients. Le service était malgré tout fortement perturbé. Près d'un tiers des chauffeurs ont préféré ne pas travailler alors que la demande était trois fois supérieure à la normale. Face aux revendications des taxis, un responsable d'une entreprise de VTC a joué la carte de l'apaisement. "On est loin d'avoir aujourd'hui répondu à la demande du marché", a-t-il expliqué, ajoutant vouloir construire "pacifiquement aux côtés des taxis, dans le respect de la règlementation". Selon l’Insee, le chiffre d’affaires du secteur, taxis et VTC confondus, a augmenté de 10% entre 2010 et 2015