Sortie de l'euro: l'avertissement de Florian Philippot à Marine Le Pen
Ce mercredi, le numéro 2 du FN a à demi-mots conseillé à Marine Le Pen de ne pas abandonner le projet de sortie de l'euro, au risque d'apparaître "anxiogène" et "inquiétante".
Ce mercredi, le numéro 2 du FN a à demi-mots conseillé à Marine Le Pen de ne pas abandonner le projet de sortie de l'euro, au risque d'apparaître "anxiogène" et "inquiétante".
Invitée dans la matinale de RTL, la présidente du Front national entend élargir et moderniser son mouvement politique. Le seul, selon elle, en mesure d'être dans l'opposition.
L'Union des patriotes, qui scelle l'alliance entre Jean-Marie Le Pen, Carl Lang (Parti de la France) et Alain Escada (Civitas) présente un candidat aux législatives face à Jean-Lin Lacapelle, ténor du FN, et Gilbert Collard, député Rassemblement Bleu Marine-FN du Gard.
Alors que Marine Le Pen appelle à repenser le chantier sur la sortie de l'euro, Florian Philippot confirme qu'il quittera le Front national si cette proposition est écartée du programme du parti.
Florian Philippot, invité de Jean-Jacques Bourdin ce vendredi sur BFMTV et RMC, a estimé que le Front national "peut travailler avec des gens qui viennent de la droite et de la gauche, à condition qu'on arrête cette tambouille politicienne". "Il y a beaucoup de patriotes un peu partout, à droite et à gauche, qui sont au-delà de la vie politique, et ils doivent s'unir à nous", a-t-il avancé.
Florian Philippot, député européen, candidat aux législatives en Moselle et vice-président du Front national, était ce vendredi matin l'invité de Jean-Jacques Bourdin sur BFMTV et RMC.
Dans un long entretien à Valeurs actuelles qui intervient après l'annonce de son retrait temporaire de la vie politique, Marion Maréchal-Le Pen livre sa profession de foi politique et rend hommage aux représentants de la droite hors les murs.
Le député Front national ne veut plus entendre parler de la question de l'euro dans le programme du parti, jugeant que le "peuple a fait son référendum dimanche dernier". Une façon d'égratigner le défenseur de la sortie de la monnaie commune et vice-président du parti, Florian Philippot, pointé du doigt par de nombreux cadres depuis la défaite au second tour de l'élection présidentielle.
"Je crois qu’elle n’avait pas envie d’un affrontement avec sa tante (…) Et la politique n’est pas entièrement sa vie" a tenté d’expliquer Robert Ménard, maire de Béziers (élu avec le soutien du Front national) interrogé sur BFMTV ce mercredi sur le départ de Marion-Maréchal Le Pen quelques jours après après la défaite de Marine Le Pen au second tour de la présidentielle. Et de préciser que "Marion Maréchal-Le Pen incarne une ligne majoritaire au FN".
"Ce ne sont pas des raisons politiques", a martelé ce mercredi matin Florian Philippot sur BFMTV, à propos de l'annonce du retrait de Marion Maréchal-Le Pen. Le vice-président du Front national n'y voit que des "raisons personnelles", notamment pour profiter davantage de sa fille. Pourtant, Marion Maréchal-Le Pen, elle même, avait également évoqué une envie de vivre "une autre expérience que la politique".
Après les résultats de l'élection présidentielle, Marine Le Pen a évoqué un changement de nom pour le Front national. "Les Patriotes"? "L'Union bleu Marine"? La réflexion est engagée.
Steeve Briois, le président par intérim du Front national, a indiqué ce dimanche sur BFMTV qu'un débat aurait "lieu sur le changement de nom" du Front national. Marine Le Pen a annoncé dimanche, après sa défaite au second tour de l'élection présidentielle, qu'elle entendait "proposer d'engager une transformation profonde" du Front National.
Marine Le Pen s'est exprimée juste après l'annonce de sa défaite à l'élection présidentielle depuis le Chalet du lac à Vincennes, dimanche soir. La candidate battue du Front national a indiqué qu'elle se "proposait d'engager une transformation de" son "mouvement pour constituer une nouvelle force politique".
La candidate défaite du second tour de la présidentielle avec 34,1% des suffrages (estimation Elabe pour BFMTV à 20h) estime ce dimanche que "le Front national qui s’est engagé dans une stratégie d’alliances doit profondément se renouveler". "Je proposerai donc d’engager une transformation profonde de notre mouvement afin de constituer une nouvelle force politique", estime ainsi Marine Le Pen. Emmanuel Macron a été élu président de la République avec 65,9 des voix ce dimanche 7 mai 2017.
Marine Le Pen, candidate FN au second tour de la présidentielle, a été accueillie par des manifestants aux cris de "Marine, rends l'argent!" à Reims où elle a effectué vendredi une visite surprise de la cathédrale pour son dernier jour de campagne. Elle a dû quitter la cathédrale où elle s’est rendue par une porte dérobée, sous les huées et ont été la cible de projectiles. Florian Philippot, vice-président du FN, et David Rachline, directeur de campagne de Marine Le Pen, avaient quitté peu avant l'édifice protégés par des gardes du corps, eux aussi sous les huées des manifestants.
Les t-shirts vendus lors du meeting de Marine Le Pen à Villepinte ont été fabriqués au Bangladesh. "La finition est France", se défend l'équipe de la candidate.
En meeting à Paris ce lundi, Emmanuel Macron a vivement critiqué le programme du Front national pour l'élection présidentielle. "Les propositions du FN conduisent à la guerre économique, la misère et la guerre tout court. Et de cela nous ne voulons pas", a lancé à ses sympathisants le candidat d'En Marche! qui lui ont alors répondu "On n'en veut pas".
Lors de son meeting à Paris ce lundi, Emmanuel Macron a assuré qu'il ne jugera "jamais un électeur du Front national". Pour le candidat d'En Marche!, "il y a toujours une colère, une indignation, un désarroi, un désenchantement derrière ce vote". En revanche, le finaliste de l'élection présidentielle a assuré qu'il "combattrait jusqu'à sa dernière heure, son dernier souffle, le parti du Front national".
Emmanuel Macron s'en est pris, ce lundi à Paris en meeting, à Marine Le Pen en critiquant les principaux points du programme de la candidate du FN: sortie de l'Union européenne et de l'euro, dévaluation, fermeture des frontières, etc... Pour le candidat à la présidentielle d'En Marche! "le Front national est le parti de l'anti-France".
Invité ce lundi de Jean-Jacques Bourdin sur BFMTV et RMC, Nicolas Dupont-Aignan s'est expliqué sur son ralliement avec Marine Le Pen pour le second tour de la présidentielle, dont il sera le Premier ministre si elle est élue le 7 mai prochain. "J'ai choisi le préférable face à Emmanuel Macron (…) Je suis fier de ne pas être un lâche", a affirmé le leader de "Debout la France".