Crash d'un avion privé turc en Iran : aucun survivant
Aucune des huit jeunes femmes en route pour les Emirats arabes unis, n'a survécu.
Aucune des huit jeunes femmes en route pour les Emirats arabes unis, n'a survécu.
La situation dans l’enclave rebelle de la Ghouta est critique. Les convois humanitaires ne parviennent toujours pas à entrer pour apporter médicaments et nourriture. Les accords de cessez-le-feu quotidiens ne sont pas respectés par Damas. C’est un constat d’échec pour les Nations-Unis, qui en dernier recours tentent de faire pression sur l’Iran et la Russie. Emmanuel Macron s’est entretenu par téléphone avec son homologue Vladimir Poutine. Le ministre des Affaires Étrangères Jean-Yves le Drian, en déplacement à Téhéran, a également tenté de convaincre les Iraniens. Ces deux initiatives restent pour le moment infructueuses.
À Téhéran, une Iranienne a retiré son voile avant de le brandir au bout d'un bâton jeudi dernier. En réaction à son acte contestataire, un policier l’a violemment poussée. La scène a été filmée pour être ensuite largement diffusée sur les réseaux sociaux. Le geste du policier a ainsi suscité de nombreux commentaires indignés de la part des internautes. Depuis, cet acte de rébellion s’est répété des dizaines de fois et une trentaine de femmes ont été arrêtées et sont en attente de leur jugement. Pourtant, le gouvernement ne veut pas faire "usage de la force". La vice-présidente iranienne chargée des femmes Massoumeh Ebtekar estime que cela est "contraire aux principes de base" auxquels "adhère le gouvernement du docteur Rohani". Ce geste demeure toutefois interdit par la loi depuis la Révolution islamique en 1979. En défiant le pouvoir religieux, ces femmes encourent ainsi jusqu’à 10 ans de prison.