L'Île-de-France s'enfonce dans la crise immobilière
Cela ne fait même plus l’ombre d’un doute : l’Île-de-France a sombré dans la crise immobilière.
Cela ne fait même plus l’ombre d’un doute : l’Île-de-France a sombré dans la crise immobilière.
Les marchés immobiliers mondiaux continuent de pâtir de la dégradation de l’environnement économique, rapporte le cabinet Knight Franck dans sa dernière enquête trimestrielle, rendue publique mercredi*.
Les prix de l’immobilier en Île-de-France sont restés stables en avril, rapporte mercredi MeilleursAgents.com. Le courtier en agences immobilières, qui s’était rendu célèbre en annonçant, le premier, la baisse des prix à Paris intra-muros, lance aujourd’hui son baromètre francilien.
Drimki.com, le site de rencontres immobilières, publie la deuxième édition de sa « carte météo de l’immobilier » et constate une baisse des prix, à Paris comme dans sa banlieue. Le prix moyen au m² relevé au mois d’avril était de 6 717 euros dans la capitale et de 5 492 euros en Île-de-France, contre respectivement 6 826 et 5 547 euros en mars.
Paris en a t-il fini avec la baisse ? Après six mois dans le rouge, les prix de l’immobilier parisien ont regagné 1 % en avril, selon le dernier baromètre MeilleursAgents.com, publié lundi. En moyenne, le m² d’un logement parisien se négociait à 6 073 euros le mois dernier*, contre 6 016 euros en mars, rapporte le courtier en agences immobilières MeilleurAgents.
La reprise entrevue ne s’est pas produite.
Alain Dinin, le président-directeur général du promoteur Nexity, estime que les prix de l’immobilier neuf enregistreront une baisse de 7 à 10 % cette année, rapportent jeudi matin Les Echos.
La détérioration de l’environnement économique et le niveau toujours élevé des prix favorisent l’attentisme immobilier. Dans une étude datée du mois d’avril, l’Agence nationale pour l’information sur le logement (Anil) indique que ses antennes départementales* ont étudié près de 12 000 projets d’accession à la propriété l’année dernière, soit 2 000 - ou environ 14 % - de moins qu’en 2007.
Les prix de l’immobilier n’ont pas fini de baisser. Selon les conclusions de la dernière enquête de HSBC France, la correction pourrait atteindre 6 % en moyenne cette année. Ni la diminution des taux d’emprunt, ni la mise en place du dispositif Scellier ne parviendront à enrayer le mouvement, prévient la banque.
La tendance à la baisse des prix de l’immobilier s’est poursuivie en avril, à un rythme plus prononcé qu’en mars, selon le dernier baromètre du spécialiste des petites annonces De Particulier à Particulier (PAP). Sur un mois, les prix des appartements ont reculé de 0,51 % en moyenne, ceux des maisons de 0,95 %.
Le pouvoir d’achat immobilier des Parisiens a continué de progresser en avril, selon le dernier baromètre Efficity.com.
L’indice SeLoger.com des prix de l’immobilier est reparti à la baisse en avril, revenant sur ses gains des deux mois précédents.