L'appétit mondial pour le bois pourrait plomber la relance de la construction française
La Chine et les Etats-Unis montrent un appétit croissant pour le bois. Ce qui pourrait nuire au secteur de la construction en France.
La Chine et les Etats-Unis montrent un appétit croissant pour le bois. Ce qui pourrait nuire au secteur de la construction en France.
Au premier trimestre, le nombre de permis de construire a progressé de 1% par rapport au dernier trimestre 2020. Mais ce chiffre reste "inférieur de 3,1% à la moyenne des douze mois (mars 2019 à février 2020) précédant le premier confinement", précise le ministère de la Transition écologique.
Le groupe, qui détient un million de HLM, va construire 9.000 logements dans les quartiers dits prioritaires. Ils seront notamment destinés à des salariés issus des classes moyennes. L'idée est de favoriser la mixité sociale.
Le baromètre de la Capeb pour le premier trimestre monte une croissance de l'activité de 9,5% sur un an. Mais le faible nombre de logements autorisés à la construction laisse présager des mois difficiles.
Jean-Christophe Repon, président de la Confédération de l'artisanat et des petites entreprises du bâtiment, était l'invité de BFM Business. S'il rappelle que le bâtiment se porte bien et a retrouvé ses niveaux d'activité de 2019, il s'inquiète toutefois de la pénurie de certains matériaux et des délais qui s'allongent.
Invitée ce lundi sur BFM Business, la ministre déléguée en charge du Logement, Emmanuelle Wargon a jugé "préoccupante" l'absence de rebond de la construction en ce début d'année.
Un vendeur avait réalisé des travaux. Mais ils ne respectaient pas les normes.
La RE2020 sera effective à compter du 1er janvier prochain. Ces nouvelles normes environnementales permettront de limiter le bilan carbone des bâtiments mais elles auront un impact sur les coûts de construction.
Dans le projet de loi Climat, il est prévu de diviser par deux sur les dix prochaines années l'artificialisation des sols par rapport à la précédente décennie, et d'"atteindre" en 2050 l'objectif de zéro artificialisation nette.
Un couple réclamait une réduction de prix et une indemnisation car le constructeur avait compté la surface au sol et non la surface correspondant à un minimum de 1,80m sous plafond. La cour a donné raison au couple.