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Une jument, championne de course de haies, refuse les jockeys masculins

Une course de haies à Liverpool, au Royaume-Uni, en 2013

Une course de haies à Liverpool, au Royaume-Uni, en 2013 - Adrian Dennis-AFP

Elle les mord et fait tout pour qu'ils tombent: pas question que des cavaliers grimpent sur son dos. Une jument, qui a remporté plusieurs courses de haies au Royaume-Uni, n'acceptent que les cavalières.

Elle refuse d'être montée par les jockeys de sexe masculin. Actinpieces, une jument grise qui a remporté ce mercredi une course de haies à Wetherby, près de Leeds, en Angleterre, n'accepte que les femmes sur son dos.

"Elle n'est pas très fan des hommes, a expliqué Pamela Sly, son entraîneuse et propriétaire pour CNN. Je n'ai jamais eu un cheval comme ça."

La jument essaie de mordre le cavalier

On peut même dire qu'elle les déteste. Actinpieces, qui a remporté plusieurs courses la saison dernière, est exclusivement montée par Gina Andrews, une jeune femme de 24 ans, ou par sa petite sœur lorsque son aînée n'est pas disponible. Elles ont bien tenté de mettre en selle leur jeune frère. Cela a été un fiasco.

La jument a essayé de le mordre dès qu'il a mis le pied à l'étrier et n'a cessé de tenter de le désarçonner. "C'est assez marrant parce qu'elle ne m'a jamais fait ça, s'est étonnée Gina Andrews. Elle n'a toujours eu que des cavalières."

"Elle s'est trompée parce qu'il a les cheveux longs"

De même, si un homme s'approche d'elle d'un peu trop près, la jument âgée de 5 ans se montre agressive.

"Il n'y a qu'un seul homme, âgé, qui la panse et s'occupe d'elle tous les jours, et qu'elle accepte. Mais je pense qu'elle s'est trompée parce qu'il a les cheveux longs", s'en est amusée sa cavalière.

"Elle allait les tuer"

Au début, sa propriétaire a bien tenté de mettre un homme sur son dos. Mais elle très vite compris ça ne marcherait pas. "Les jockeys ne voulaient pas la monter. Ils disaient qu'elle allait les tuer. C'est vrai qu'elle n'a pas été facile à dresser."

Pour Gina Andrews, cette préférence pour le genre féminin ne serait pas dû à de la misandrie de la part de la jument mais s'expliquerait par le lien qu'elle a su tisser avec l'animal. Qui promet une belle carrière de cheval de course, à condition qu'elle soit montée par une cavalière.

Céline Hussonnois-Alaya