BFMTV
Animaux

Seine-Maritime: phoques abandonnés cherchent sponsors

Abandonnés ou perdus par leur mère, des phoques veaux-marins doivent être sponsorisés pour payer leurs soins vétérinaires.

Abandonnés ou perdus par leur mère, des phoques veaux-marins doivent être sponsorisés pour payer leurs soins vétérinaires. - -

Abandonnés ou perdus par leur mère, des phoques veaux-marins peuvent être adoptés contre un financement visant à payer leurs soins vétérinaires dispensés au centre d'hébergement et d'étude sur la nature et l'environnement d'Allouville-Bellefosse.

What the phoque? Adopter un phoque, c'est possible! Deux bébés phoques veaux-marins ont été retrouvés en pleine nature et recueillis par le centre d’hébergement et d’étude sur la nature et l’environnement d’Allouville-Bellefosse, en Seine-Maritime. Abandonnés ou perdus par leur mère, Safran et Paprika ont aujourd'hui besoin d’argent pour couvrir leurs soins vétérinaires, avant d'être relâchés dans leur milieu naturel.

Recueillis à Saint-Malo pour l'un et dans la baie du Mont Saint-Michel pour l'autre, les deux petits phoques reçoivent des soins spécifiques à leur très jeune âge. "Pour les tout petits phoques veaux-marins comme ça, le protocole de soins reste un protocole de nourrissage", explique Laure Prévost, soigneuse au centre d’hébergement et d’étude d’Allouville-Bellefosse.

Au début, commencez par leur donner de la bouillie de poissons, cinq fois par jour et ensuite passez au "force feeding" avec des poissons entiers. Une petite douche et une alimentation importante, voici le secret pour que Safran et Paprika retrouvent la forme. Ils pesaient 10 kilos lorsqu’ils ont été retrouvés et doivent atteindre les 35 avant d’être relâchés en pleine nature.

3.000 euros par phoque, pour 3 mois de soins

Si la tâche vous paraît compliquée, rassurez-vous. Si vous choisissez de les adopter, votre rôle ne sera pas de les entretenir directement, mais simplement de payer pour que le centre puisse subvenir à leurs besoins, car pour trois mois de soins, chaque phoque coûte 3.000 euros.

"Le but est de les réinsérer dans leur milieu naturel. Ce n'est pas toujours facile, parce qu'il y a le problème de l'imprégnation ou de l'apprivoisement. Le phoque se fait à l'homme et ça peut poser des problèmes", explique Alain Beaufils, responsable du centre.

Pour les aider, composez le 02 35 96 06 54. Les donateurs pourront assister à la remise en liberté des phoques, au début du mois d’octobre.

A.-L.B. avec A.-S. Warmont et C. Elien