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Animaux

Philippines: des centaines d'animaux de contrebande saisis

Des cacatoès ont été retrouvé par dizaines dans des cages, destinés à en faire des animaux de compagnie

Des cacatoès ont été retrouvé par dizaines dans des cages, destinés à en faire des animaux de compagnie - NOEL CELIS / AFP

Environ 300 animaux sauvages introduits illégalement aux Philippines ont été saisis par les autorités. Leur valeur marchande est estimé à 192.000 dollars.

Les autorités philippines ont saisi ce mardi environ 300 animaux exotiques introduits illégalement aux Philippines, l'une des plus importantes saisies jamais réalisées dans ce pays devenu une plaque tournante régionale de ce trafic.

Destinés à devenir des animaux de compagnie

Des phalangers volants - de petits marsupiaux originaires d'Australie et de Nouvelle-Guinée -, des wallabies et une espèce menacée de cacatoès figuraient parmi les animaux sauvages saisis qui provenaient d'Australie, d'Indonésie et de Papouasie-Nouvelle Guinée et étaient destinés à devenir des animaux de compagnie.

"En matière d'animaux vivants, il s'agit probablement de l'une de nos plus grosses" saisies, a déclaré le responsable gouvernemental pour l'environnement Rogelio Demelletes.

Les autorités philippines ont estimé la valeur marchande des animaux saisis à 192.000 dollars, soit plus que celle de l'ensemble des saisies d'animaux sauvages réalisées par Manille l'année dernière. Quatre suspects ont été arrêtés.

Des espèces menacées

Parmi les animaux saisis figuraient également sept oiseaux de paradis rouges et 26 cacatoès des Moluques que l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) considère comme menacés d'extinction.

Le cacatoès des Moluques étant considéré comme une espèce menacée d'extinction par la convention internationale sur le commerce des animaux, les suspects risquent jusqu'à 12 ans de prison, en vertu de la législation philippine sur la vie sauvage.

En dépit de cette législation, le commerce illégal d'animaux sauvages est en plein essor aux Philippines où il se développe de plus en plus via les réseaux sociaux.

M. F. avec AFP