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Nouvelle-Zélande: plusieurs spécimens de takahé, un oiseau très rare, réintroduits dans la nature

Un takahé du Sud, pris en photo ici au zoo de Washington D.C. (États-Unis) en 2008.

Un takahé du Sud, pris en photo ici au zoo de Washington D.C. (États-Unis) en 2008. - HO / ZOOLOGICAL SOCIETY OF LONDON

Près d'une vingtaine de takahés ont été réintroduits la semaine dernière dans une région sur l'île du Sud de la Nouvelle-Zélande. Une étape importante pour la préservation de l'espèce qui avait été déclarée éteinte en 1898.

Une apparence proche de celle d'une poule d'eau. Près d'une vingtaine de takahés du Sud, une espèce d'oiseau inapte au vol et provenant de l'île du Sud de la Nouvelle-Zélande, ont été réintroduits dans la nature, et plus précisement autour du lac Wakatipu, rapporte The Guardian. Une initiative inédite alors que le takahé n'avait pas été aperçu dans cette région du pays depuis près d'une centaine d'années.

D'une taille d'environ 50 centimètres, d'un poids de près de 3 kilos à l'âge adulte et vivant autour des massifs néozélandais, le takahé avait été officiellement déclaré comme espèce éteinte en 1898. La faute aux chasseurs maoris mais aussi à l'arrivée de nouveaux mammifères comme les chats, furets et rats arrivés avec les colons européens.

Environ 500 spécimens

Sa réapparition a toutefois été actée cinquante ans plus tard, en 1948. On dénombre aujourd'hui environ 500 spécimens de takahé, un nombre en croissance depuis plusieurs années et dont la réintroduction en milieu sauvage est rendue possible par la reproduction de l'oiseau en captivité.

Le dernier lâcher de takahés, effectué la semaine dernière, vise notamment à repeupler la région occupée par la tribu des Ngai Tahu, l'une des plus importantes de l'île du Sud de la Nouvelle-Zélande. Un geste "incroyablement significatif" pour l'une des membres de la tribu, interrogée par le Guardian.

Les autorités néo-zélandaises ont entrepris ces dernières années une vaste campagne visant à éradiquer les prédateurs importés il y a des décennies par les colons européens pour ainsi réintroduire des espèces encore menacées comme le kiwi, symbole national pour la Nouvelle-Zélande.

Hugues Garnier Journaliste BFMTV