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Le chien chanteur de Nouvelle-Guinée, que l'on croyait disparu depuis 50 ans, réapparaît

Le chien chanteur (Photo d'illustration).

Le chien chanteur (Photo d'illustration). - Youtube

Une espèce de chien chanteur que l'on croyait éteinte depuis 50 ans est réapparue sur l'île de Nouvelle-Guinée, en Indonésie.

Aucun chien chanteur n'ayant été observé à l'état sauvage depuis 50 ans, les scientifiques étaient persuadés que cette espèce de chien s'était éteinte naturellement. Or des chercheurs sont parvenus à retrouver la trace du dingo de Nouvelle-Guinée, comme le rapporte leur étude publiée lundi dans la revue scientifique PNAS, citée par la chaîne américaine CNN.

Mais deux expéditions menées par des scientifiques en Papouasie, une province indonésienne située à l'Ouest de la Nouvelle-Guinée, ont permis de localiser et d'étudier quinze chiens sauvages.

70% de correspondances ADN

La première expédition, menée en 2016, leur a permis de repérer et d'étudier les animaux. Le seconde, menée en 2018, a été l'occasion pour eux de collecter des échantillons biologiques de manière à savoir si leur ADN correspondait avec celui des quelques chiens chanteurs qui existent toujours en captivité. Ce qui semble bien être le cas, puisque les ADN ont révélé qu'elles correspondaient à 70%.

Les 30% d'ADN restants, eux, doivent correspondre au manque de diversité dans les gênes dû à la consanguinité, un phénomène explicable par le fait qu'il ne restait que peu d'animaux vivants en captivité pour faire survivre l'espèce.

Le chien chanteur de Nouvelle Guinée était considéré comme une espèce extrêmement rare. Seuls 200 chiens chanteurs étaient encore connus comme existant en captivité, rappelle CNN, que ce soit dans des centres de conservation ou dans des zoos.

"Les chiens chanteurs sont une espèce rare, exotique, avec une magnifique vocalisation harmonique qui ne se trouve nulle part ailleurs dans la nature. Nous n’avons pas envie de voir cet animal disparaître", s'est réjoui Elaine Ostrander, une des chercheuses ayant participé à l'étude, exerçant au National Institutes of Health (NIH).

"En apprenant à mieux connaître ces chiens sauvages, nous apprendrons de nouveaux faits sur les races de chiens modernes et l’histoire de la domestication des chiens", a-t-elle ajouté .

Jeanne Bulant Journaliste BFMTV