BFMTV
Animaux

L'appel à témoins après la découverte de quatre jeunes chiens dans des sacs-poubelle

(Photo d'illustration)

(Photo d'illustration) - Pxhere

L'appel à témoins lancé par deux associations de défense des animaux aurait permis d'identifier le ou les propriétaires de quatre jeunes chiens retrouvés morts dans des sacs-poubelle dans le Vaucluse.

"Nous croisons les doigts pour toucher au but". L'une des deux associations de défense des animaux qui ont porté plainte et lancé en fin de semaine dernière un appel à témoins après la découverte à Mirabeau, dans le Vaucluse, de quatre jeunes chiens dans des sacs-poubelle a "de bonnes nouvelles", rapporte 20 minutes.

"L'appel à témoins porte ses fruits, nous avons pas mal de témoignages qui seront transmis à la gendarmerie", assure Les Amis de Sam sur les réseaux sociaux.

Une mort douloureuse

Avec Pertuis protection animale, les deux associations ont alerté les internautes afin d'identifier le ou les propriétaires de quatre bergers malinois, âgés de cinq à six mois, dont les corps ont été retrouvés par une promeneuse dans des sacs-poubelle sur une berge de la Durance. Un témoin aurait reconnu la portée de canidés.

Les jeunes chiens ne portaient pas de puce d'identification. L'autopsie n'a pas permis de déterminer la cause de la mort en raison de l'état de décomposition -les corps étaient là depuis plusieurs jours- mais les mâchoires crispées des animaux indiquent qu'ils ont souffert.

"Les gens ont préféré les tuer"

Sylvie Roche, la présidente de l'association Les Amis de Sam, estime que le ou les propriétaires souhaitaient sans doute revendre les chiots. "Un particulier n'a malheureusement pas dû réussir à les vendre. Aujourd'hui (...) ils commencent à coûter de l'argent en nourriture, donc on préfère les tuer", déplore-t-elle pour France bleu Vaucluse.

Pour le maire de la commune, "c'est une honte". Robert Tchobdrenovitch assure avoir reçu de nombreux messages d'habitants qui se disent "écœurés". "Ce n'est pas parce que ce sont des animaux qu'il faut les traiter de la sorte", regrette-t-il. "C'est scandaleux."

"Après avoir eu le courage de tuer ses pauvres chiens, il serait bien" que "la personne qui a commis ces actes abjects" ait "le courage de se faire connaître", lance l'association dans son appel à témoins. La cruauté envers un animal domestique est punie de deux ans d’emprisonnement et 30.000 euros d’amende.

C.H.A.