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L'alerte aux requins bleus est levée en Espagne

Une requin bleu, aussi connu sous le nom de Prionace glauca. (photo d'illustration)

Une requin bleu, aussi connu sous le nom de Prionace glauca. (photo d'illustration) - -

Les drapeaux rouges interdisant la baignade sur six plages de Catalogne, entre Barcelone et Rosas, ont été levés. L'alerte aux requins est donc terminée.

L'alerte aux requins bleus en Espagne a été levée mercredi. La baignade est donc à nouveau autorisée sur les six plages concernées par ces pavillons rouges. "Elles ont été rouvertes ce matin car les bateaux de surveillance n'ont pas repéré" les squales, a indiqué un porte-parole de la Croix rouge espagnole.

Deux plages de la petite ville touristique d'El Masnou et quatre plages de sa voisine, Premia del Mar, ont donc rouvert et retrouvé le drapeau vert qui permet la baignade.

Les rondes de surveillance habituelles menées par deux bateaux de la Croix rouge sont maintenues, son équipage étant chargé de surveiller le retour éventuel des requins, a précisé le porte-parole.

"Trois requins d'environ un mètre, un mètre cinquante"

France 3 Languedoc-Roussillon, avait rapporté plus tôt dans la journée que six plages entre Rosas et Barcelone avaient été interdites à la baignade, après que des requins ont été repérés au large.

"Quand le bateau est arrivé, les sauveteurs ont pu voir non pas un mais trois requins, d'environ un mètre, un mètre cinquante de long", détaille une sauveteur de la Croix Rouge. "Quand cela a été confirmé, nous avons déclenché le protocol prévu, nous avons informé la mairie et nous avons demandé la permission de hisser le drapeau rouge. Car ces requins, s'ils se sentent attaqués, ils peuvent mordre les baigneurs, c'est un vrai danger", assure-t-elle.

Selon les informations de France 3, les requins remonteraient vers le nord. Contactée mercredi par BFMTV.com, la mairie de Banyuls-sur-Mer, ville à quelques encablures au nord de Rosas, ne signale aucune fermeture de plages pour l'instant.

Un touriste belge attaqué en 2013

Au poste de secours de la ville balnéaire, on ne s'inquiète pas outre-mesure. Pas de surveillance accrue des plages. Celles-ci ne seront fermées que si plusieurs personnes indiquent en avoir aperçu, ou si la "suspicion" de la présence de requins est "grande". Les requins ne sont en effet pas rares en Méditerranée, même s'ils préfèrent rester au large, où l'eau est plus froide.

En juillet 2013, un touriste belge assurait avoir été attaqué à Sant Martí de Empúries, un village de la Costa Brava, par "un requin bleu qui faisait près d’un mètre de long".

Une attaque décrite comme une "fausse alarme" par le maire de la localité. Il n'a en effet pas pu être établi de façon formelle que les plaies au coude du touriste belge résultaient d'une morsure de requin. Cinq plages avaient néanmoins été fermées une journée et des bateaux avaient patrouillé pour effrayer d'éventuels requins.

Magali Rangin/ Sujet vidéo Céline Bruel