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Haute-Loire : au secours d'une jument promise à l'abattoir

Jennie, au secours d'une jument promise à l'abattoir

Jennie, au secours d'une jument promise à l'abattoir - -

Une journée de calvaire pour cette jument, dont la propriétaire, Jennie, avait entrepris un long voyage pour la sauver de l'abattoir.

Un vrai calvaire. En Haute-Loire, à quelques kilomètres de la commune de Beaux, une jument sauvée d’un abattoir de Saint-Lô, dans la Manche, s’est effondrée de fatigue dans son van. Sa propriétaire, Jennie, 35 ans, était en route pour rapatrier l’animal, qui s'apprêtait à vivre une retraite paisible, raconte le site d’informations Mon43.fr.

Le périple de 1600 kilomètres entrepris par l'auvergnate pour sauver un âne de 20 mois de l'abattoir ne s'est pas arrêté avec l'achat de la bête de somme. La femme a également ramené dans ses bagages une jument, promise à la mort elle-aussi.

En route, à quelques kilomètres de l’arrivée, la jument, épuisée, s’effondre. En tombant, l’animal fracture la porte du van. Jennie est contrainte de s’arrêter. D’après le journal La Montagne, "alerté, un vétérinaire ausculte la jument. Elle est en bonne santé mais très affaiblie. Elle a besoin de repos", conseille-t-il alors.

"Je ne l'ai pas sauvée pour la faire piquer"

Si près du but... Jennie a les larmes aux yeux : "je ne l’ai pas sauvée de l’abattoir pour la faire piquer", gronde-t-elle.

La scène interpelle de nombreux automobilistes qui circulent dans les environs. D’après le quotidien, "la plupart volent au secours de la jument. On lui apporte une couverture, on lui donne des pommes, du pain en quantité, que l’animal avale d’un trait". Selon Mon43, d’autres, en revanche, insultent sa propriétaire, ne comprenant pas l’intérêt de venir au secours d'un équidé.

Dimanche, en fin de journée, une équipe de pompiers du service Sauvetage déblaiement parvient à évacuer l’animal. Grâce à un tracteur et des sangles, l’animal, incapable de se lever, est à nouveau glissé dans la remorque. D'après Mon43, Jennie affirme toutefois être aujourd'hui contrainte de "prendre une décision quant au sort de l’animal".