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Animaux

Eléphantes à Lyon: la justice donne raison au préfet qui a ordonné l'euthanasie

Au parc de la Tête d'Or, Baby et Népal étaient séparées de la doyenne Java par un petit fossé, et isolées des autres animaux

Au parc de la Tête d'Or, Baby et Népal étaient séparées de la doyenne Java par un petit fossé, et isolées des autres animaux - -

La justice a donné raison vendredi au préfet du Rhône qui a ordonné l'abattage des deux éléphantes, potentiellement tuberculeuses. Le propriétaire des animaux a annoncé se pourvoir en cassation".

Le tribunal administratif de Lyon a donné raison vendredi au préfet du Rhône qui a ordonné l'euthanasie des deux éléphantes, potentiellement tuberculeuses, du Parc de la Tête d'Or.

Gilbert Edelstein, PDG du cirque Pinder et propriétaire de Baby et Nepal, a annoncé son intention de "se pourvoir en cassation".

"Il faut sauver Baby et Népal", a lancé Edelstein dans un communiqué où il se dit "pas satisfait" de la décision du tribunal administratif qu'il avait saisi en référé contre l'arrêté du préfet du Rhône ordonnant leur euthanasie.

"Nous allons demander une fois encore au président de la République une grâce pour nos éléphantes afin d'avoir le temps de nous pourvoir en cassation", a-t-il ajouté.

"Intérêt général"

Le tribunal avait été saisi par le directeur du cirque Pinder, propriétaire des animaux, d'une requête en référé contre l'arrêté préfectoral du 11 décembre, ordonnant leur abattage après le décès par tuberculose d'une troisième éléphante.

Dans son jugement rendu en délibéré, le tribunal rappelle que les deux éléphantes, ainsi qu'une troisième décédée depuis de tuberculose, avaient été placées à l'isolement au début de 2011 "en raison d'une suscipicion de contamination par la tuberculose".

"Dans ces conditions, quel que soit l'intérêt économique allégué" par le propriétaire, "l'intérêt général qui s'attache à ne pas exposer la population à un risque de contamination par le bacille de la tuberculose fait obstacle à ce que soit regardée comme remplie la condition d'urgence justifiant la suspension de l'exécution de l'arrêté", estime le tribunal.