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Des moustiques génétiquement modifiés relâchés aux îles Caïmans

Un moustique femelle de l'espèce Aedes aegypti, notamment vecteur de la dengue et du chikungunya.

Un moustique femelle de l'espèce Aedes aegypti, notamment vecteur de la dengue et du chikungunya. - U.S. Department of Agriculture - Flickr

Les autorités veulent réduire la quantité de moustiques et ainsi freiner la propagation du virus Zika ou de la dengue.

800.000 morts par an. Porteur de nombreuses maladies, le moustique est l'animal qui tue le plus dans le monde. Pour faire face à sa prolifération, la recherche s'est notamment orientée vers la transformation génétique, une solution aujourd'hui adoptée par les autorités caïmaniennes. 

Le gouvernement du territoire du Royaume-Uni dans les Caraïbes a en effet annoncé, jeudi, que des millions de moustiques génétiquement modifiés allaient être relâchés aux îles Caïmans la semaine prochaine. Tous sont des mâles de l'espèce Aedes aegypti, un type de moustique-tigre qui est porteur du virus Zika, de la dengue, de la chikungunya et de la fièvre jaune.

Condamner la descendance

Ces moustiques génétiquement modifiés sont censés condamner la descendance de cette variété de moustique-tigre. Car si les mâles ne piquent pas, ils pourront s'accoupler avec les femelles. Or la transformation génétique des spécimens introduits fait que leur progéniture ne pourra pas se reproduire, ce qui freinera la propagation des moustiques.

L'ADN de ces moustiques "améliorés" a été mise au point par l'entreprise de biotechnologie britannique Oxitec. Ses scientifiques y ont inséré des fragments d'herpès, de bactérie E.coli, ainsi que de corail et de chou.

Ma. G. avec AP