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Chat mort écrasé par un TGV: la SNCF "regrette ce triste incident"

Les propriétaires du félin déplorent que personne n'est allé le secourir sur les voies avant le départ du train. La compagnie se justifie en évoquant des questions de sécurité.

Après s'être échappé de la sacoche dans laquelle il était transporté, leur animal est mort sous leurs yeux. Georgia et Melaïna Mylona dénoncent une "exécution", après que leur chat Neko est mort écrasé par un TGV, le 2 janvier dernier, à la gare Montparnasse à Paris. La mère et la fille déplorent l'inaction des agents de la SNCF, pourtant avertis de la fuite du félin sur les rails.

"SNCF Voyageurs regrette ce triste incident", a réagi la compagnie, interrogée par BFMTV. "Nous sommes très touchés par cet événement et nous souhaitons témoigner de tout notre soutien à nos deux voyageuses propriétaires du chat."

Un "triste événement"

Pourquoi personne n'est-il descendu sur les voies pour tenter de recueillir l'animal et le sauver de cette triste fin, révélée par Le Parisien? La SNCF se retranche derrière des questions de sécurité. "Un train stationné dans une gare est en effet toujours alimenté en électricité et les risques d’électrocution sont réels", rappelle la compagnie.

Par ailleurs, "il existe un risque de heurt par un train (même à faible vitesse) si l’on reste trop près de la bordure du quai ou si l’on franchit les voies en dehors du passage aménagé". "L’effet de souffle lié à la vitesse de passage des trains peut même aspirer une personne debout à moins de 1,50m des voies", ajoute la SNCF.

Pour autant, la compagnie assure "se préoccupe(r) de la cause animale et de la sécurité des animaux de compagnie" et affirment que "les deux voyageuses qui ont vécu ce très triste événement ont été prises en charge par nos équipes". Ce que contestent Georgia et Melaïna, toujours très marquées par la mort de Neko.

M.D.