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Animaux

A Avon, la difficile cohabitation des sangliers et des hommes

Située pour partie à moins d'un kilomètre de Fontainebleau, cette commune reçoit la visite régulière de sangliers qui ravagent les jardins de certaines de ses résidences. Un phénomène qui a tendance à s'accentuer.

Les habitants de la résidence Bernard Palissy à Avon, en région parisienne, doivent s'accommoder de la présence d'indélicats visiteurs: des sangliers qui ravagent tout sur leur passage. Il faut dire que la résidence se trouve à moins d’un kilomètre de la forêt de Fontainebleau. Les animaux n'ont donc pas beaucoup de chemin à parcourir pour entrer en ville où ils viennent se nourrir et s'abreuver.

Le phénomène n’est certes pas nouveau, mais il s’accentue ces dernières années aux dires de la mairie. Marie-Charlotte Nouhaud, maire d'Avon note qu'il s'agit d'un "problème ancien, mais qui prend une ampleur nouvelle ampleur du fait que des gens commencent à les nourrir".

Défense de nourrir les sangliers

Pelouses ravagées, poubelles renversées, clôtures dégradées, les dégâts causés par ces animaux sauvages sont nombreux. "Ça peut vraiment être dangereux, la bête peut charger et puis surtout, ça en amène d'autres", déplore encore l'élue contrainte de prendre un arrêté municipal interdisant de nourrir ces animaux.

Egalement conscient du problème, l'Etat ne reste pas inactif devant cette prolifération problématique. L’an dernier, les agents de l’Office national des forêts ont abattu quelque 800 sangliers à proximité de la ville d’Avon.

D. N. avec Tanguy de Lanlay et Lucie Nolorgues