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La région Grand Est reprend des lignes TER pour les remettre en état

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La région va remettre en état 15 lignes ferroviaires avant leur ouverture à la concurrence pour un coût d'1 milliard d'euros.

La région Grand Est reprend des lignes ferroviaires pour les remettre en état avant leur ouverture à la concurrence, a déclaré ce vendredi 16 février le vice-président du conseil régional en charge des Transports, Thibaud Philipps (LR).

"Les petites lignes, qu'on appelle les lignes de desserte fine du territoire, ont été sous-investies ces dernières années, elles sont souvent en mauvais état alors que ce sont des lignes qui desservent des territoires importants", a expliqué Thibaud Philipps.

"Comme ce sont des lignes qui sont majoritairement dévolues à du transport régional, l'idée est que la région prenne la compétence de récupérer ces lignes et mette les investissements nécessaires pour les remettre à niveau", a-t-il expliqué, estimant que "ce qui est fait jusqu'à présent par SNCF Réseau, ce sont des pansements et pas des travaux lourds".

Il a ajouté que la région était "vraiment la première à mettre en oeuvre cette possibilité", prévue par la loi d'orientation des mobilités (LOM).

Un coût qui s'élève à 1 milliard d'euros

En 2021, un protocole avait été signé entre le conseil régional, SNCF Réseau et l'Etat, indiquant que la région se portait candidate pour récupérer ces lignes, une quinzaine dans le Grand Est qui seront ouvertes à la concurrence.

Des appels d'offres sont actuellement en cours, la ligne Nancy-Contrexéville devant être attribuée au printemps à un groupement qui sera "chargé à la fois de faire l'exploitation ferroviaire mais aussi la gestion d'infrastructure, c'est assez inédit", a souligné Thibaud Philipps. Un deuxième lot, concernant la ligne Bruche-Piémont en Alsace, doit également être attribué. La mise en circulation de ces lignes est prévue en 2027.

Si l'Etat effectue ce transfert de propriété "gratuitement", Thibaud Philipps relève que "le vrai coût" réside dans les travaux de remise en état, d'un coût chiffré à 1 milliard d'euros pour les 15 lignes.

"Bien souvent ce sont des lignes qui sont vitales pour ces territoires et en particulier les territoires ruraux", a-t-il souligné, comptant "développer l'offre dans ces territoires".

E.R. avec AFP