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Colmar: une ex-employée écrouée après la tentative d'assassinat dans une maison de retraite

L'allégorie de la justice équilibre ses balances au palais de justice de Rennes.

L'allégorie de la justice équilibre ses balances au palais de justice de Rennes. - DAMIEN MEYER / AFP

La femme suspectée d'être à l'origine de la tentative d'assassinat du pensionnaire n'a pas souhaité s'exprimer face au juge d'instruction, en amont de sa mise en examen.

Une ancienne employée d'une résidence pour seniors de Colmar a été mise en examen et écrouée pour la tentative d'assassinat d'un pensionnaire dont elle avait tenté d'incendier la chambre, ont appris ce jeudi 4 avril BFM Alsace et l'AFP auprès du procureur de la République.

Cette jeune femme de 26 ans, qui avait été placée en garde-à-vue, "n'a pas souhaité s'exprimer devant le juge d'instruction" qui l'a mise en examen, a indiqué à l'AFP le procureur Jean Richert, comme initialement dévoilé par le quotidien régional Les Dernières Nouvelles d'Alsace (DNA).

"Les investigations vont se poursuivre"

Elle est soupçonnée de s'être introduite dans la nuit de dimanche à lundi dans la résidence Les Jardins d'Arcadie, puis dans la chambre d'un pensionnaire de 71 ans alors en plein sommeil pour y répandre du "gasoil" qu'elle a "tenté d'incendier", toutefois "sans y parvenir", a ajouté le magistrat.

Il y a des "traces" sur la vidéosurveillance "de ses mouvements autour" et "dans la résidence" cette même nuit mais en revanche "aucune vue directe" sur la tentative d'incendie de la chambre, a-t-il ajouté. "Les investigations vont se poursuivre, avec la suite du recueil des preuves et des auditions de témoins", a précisé le procureur de la République à BFM Alsace.

Elle aurait également dérobé plusieurs chèques à ce pensionnaire, pour un montant qui pourrait atteindre 100.000 euros.

Le septuagénaire avait porté plainte début mars, de même que l'établissement qui avait procédé au licenciement de l'employée, selon les DNA. Elle était jusqu'à présent inconnue de la justice, selon Jean Richert.

Pierre Maurer et Al.L avec AFP