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Salon de l'agriculture: une première journée marquée par de nombreux heurts et des interpellations

Le Salon international de l'agriculture a ouvert ses portes en retard ce samedi 24 février à cause des heurts qui ont éclaté sur place. Le président est arrivé sous les sifflets, avant de prendre la parole pour appeler "au calme" et finalement débattre avec des agriculteurs.

L'ESSENTIEL

  • L'ouverture au public du 60e édition du Salon de l'agriculture, initialement prévue à 9h, a été retardée en raison des heurts qui ont agité le coup d'envoi de ces dix jours dédiés aux produits et animaux français. Lire l'article
  • Tôt samedi matin, Emmanuel Macron a pris la parole en marge des heurts pour "appeler au calme", avant de finalement se lancer dans un débat avec des agriculteurs. Lire l'article
  • Des heurts et tensions ont à nouveau éclaté entre agriculteurs et forces de l'ordre en début d'après-midi à l'intérieur du Salon, peu après l'inauguration de l'événement par le chef de l'État sous les huées. Lire la brève

Journée mouvementée au Salon de l'agriculture

Ce direct est terminé. Au premier jour du Salon de l'agriculture, l'ouverture au public a été retardée en raison de heurts en marge de la visite d'Emmanuel Macron. Le président s'est tout de même lancé dans un débat avec des agriculteurs en colère. Il a finalement quitté le Salon dans la soirée, après 13 heures de déambulation porte de Versailles.

En début de soirée, le préfet de police de Paris a par ailleurs annoncé comptabiliser 6 interpellations et 8 policiers blessés lors de cette première journée inédite. Retrouvez ici le résumé de ces intenses dernières heures. Merci de nous avoir suivis sur BFMTV.com.

Emmanuel Macron quitte le Salon de l'agriculture après une journée mouvementée

Emmanuel Macron a quitté à 21h15 le Salon de l'agriculture après 13 heures de visite, annonce l'entourage du président.

Le chef de l'État a achevé son passage annuel par une bière au stand des brasseurs, après avoir notamment échangé dans l'après-midi avec différentes filières dont les pêcheurs. Cette visite marathon, dans un contexte houleux en raison de la crise agricole, égale en durée celle effectuée l'an passée, mais n'atteint pas le record de 14h40 de 2019.

Laurent Nuñez déplore "la violence de certains manifestants" à l'encontre de la police

Le préfet de police de Paris, Laurent Nuñez a par ailleurs déploré, dans une brève prise de parole ce soir, "la violence de certains manifestants" à l'encontre de la police lors de cette première journée du Salon de l'agriculture. Il a tenu à remercier les forces de l'ordre "pour leur réactivité", alors que la journée a été marquée par de nombreux heurts.

Le préfet de police de Paris annonce 6 interpellations et 8 policiers blessés lors de cette première journée

Le préfet de police de Paris Laurent Nuñez annonce 6 interpellations, dont 3 pour violences sur personnes dépositaires de l'autorité publique, lors de cette première journée au Salon de l'agriculture. Par ailleurs, selon cette même source, 8 policiers ont été blessés, dont "deux un peu plus sérieusement".

Emmanuel Macron juge "ridicule de la part d'agriculteurs d'avoir fait de la violence sur un salon qui est le leur"

Devant la presse, Emmanual Macron a jugé "ridicule" la "violence" exercée par plusieurs centaines d'agriculteurs au cours de la première journée du Salon de l'agriculture.

"C'est dramatique, c'est ridicule de la part d'agriculteurs d'avoir fait de la violence sur un salon qui est le leur", a-t-il dénoncé, évoquant plusieurs centaines de manifestants violents. "Il ne faut pas qu'ils empêchent les autres de fonctionner et les familles de circuler."

Emmanuel Macron: "On avance et c'est ce que méritent les agriculteurs français"

Devant la presse, Emmanuel Macron s'est réjouit d'avoir "avancé" avec les agriculteurs à l'ouverture du Salon. "On avance et c'est que méritent les agriculteurs français", a-t-il déclaré.

Emmanuel Macron dénonce ceux qui n'avaient "envie que de casser ou de siffler"

Après la première journée du Salon de l'agriculture rythmée par de heurts entre manifestants et forces de l'ordre, Emmanuel Macron a dénoncé ceux qui n'avaient envie que de casser ou de siffler".

"Ce matin il y avait de la colère, de l'impatience, des demandes, j'ai été au contact pas pour simplement échanger mais écouter, expliquer, lancer des nouvelles actions et agir", a-t-il déclaré, refusant "d'avoir une politisation des débats".

"Jamais, je n'ai vu cela": le secrétaire national Alliance des CRS estime que la situation était "hors de contrôle" lors de cette 1ère journée

Jamais de mémoire de policiers et d'agriculteurs, le Salon de l'Agriculture n'avait vu, pour la venue d'un chef de l'Etat, CRS et gendarmes mobiles s'affronter avec des manifestants dans son enceinte même, donnant l'image d'un immense chaos.

"Jamais, je n'ai vu cela", a affirmé à l'AFP le secrétaire national Alliance des CRS et ancien responsable de groupes de sécurité du président et du Premier ministre, Johann Cavallero. "Quand on en arrive là, c'est que la situation est hors de contrôle", estime cet ancien policier.

Le Salon de l'agriculture est officiellement fermé au public, Emmanuel Macron toujours sur place

La première journée du Salon de l'agriculture se termine. Le public ne peut plus accéder aux différents halls. Emmanuel Macron n'a pas encore quitté les lieux.

Emmanuel Macron: "Quand il fallait voter la PAC (...) le RN n'était pas là"

Au cours de sa déambulation dans les allées du Salon de l'agriculture, Emmanuel Macron a une fois de plus critiqué le Rassemblement national.

"Quand il fallait voter la PAC, l'assurance récoltes et les retraites agricoles, le Rassemblement national n'était pas là", a dénoncé le président devant la presse.

Un peu plus tôt dans la journée, il avait estimé que l'agriculture "mérite mieux" que le "projet de décroissance et de bêtise" du RN.

Revenus, bio, suicides... Ce qu'il faut retenir du débat improvisé entre Macron et des agriculteurs

Le débat au Salon de l'agriculture a finalement bien eu lieu malgré les vives tensions à son arrivée. Emmanuel Macron a rencontré ce samedi 24 février, dans la matinée, de façon "improvisée" des agriculteurs et des représentants des différentes organisations syndicales en mettant en avant son envie de "dialogue".

De nombreux thèmes ont été abordés, comme l'agriculture bio, les revenus, ou encore les suicides des agriculteurs. BFMTV.com fait le point sur les questions abordées par le président dans cet article.

Emmanuel Macron retourne au contact de la foule

Après son déjeuner, Emmanuel Macron retourne au contact de la foule au Salon de l'agriculture.

"L'Allemagne est meilleure que nous sur l'industrie, mais sur l'agriculture on est plus forts" a répondu le président à l'interpellation d'un visiteur devant la presse.

Une foule rassemblée devant le hall 4

Une foule de personnes s'est rassemblée devant l'entrée du hall 4 du parc des expositions, où déjeune Emmanuel Macron, bloquée par les forces de l'ordre.

"Un grossier mensonge": Marine Le Pen réagi aux propos d'Emmanuel Macron qui a dénoncé le projet "de bêtise" du RN

Marine Le Pen a répondu sur X aux propos d'Emmanuel Macron sur le Rassemblement national prononcés en marge du Salon de l'agriculture.

"Le Rassemblement national, c'est le parti du Frexit, de la sortie de l'euro", avait-il dit devant la presse.

"Sincèrement, il y a encore des gens qui croient à ce grossier mensonge?", a réagi Marine Le Pen sur le réseau social.

Emmanuel Macron poursuit son bain de foule

Emmanuel Macron a quitté le hall 1 pour rejoindre le hall 4 du Salon. Il poursuit sa déambulation au milieu des visiteurs et prend des selfies avec eux, avant d'aller déjeuner.

Retour au calme dans les allées du Salon de l'agriculture

Le hall 1 du Salon de l'agriculture est de nouveau accessible aux visiteurs, après avoir été fermé le temps qu'Emmanuel Macron déambule dans les allées.

Le président a prévu d'aller déjeuner dans le hall 4, où il est accueilli par la foule sans huées. Il n'est pas encore certain qu'il retourne dans les allées du Salon cet après-midi.

Pour Macron, l'agriculture "mérite mieux" que le "projet de décroissance et de bêtise" du RN

Emmanuel Macron s'en est pris samedi au Salon de l'agriculture au Rassemblement national, dénonçant un "projet de décroissance et de bêtise" qui consisterait à "sortir de l'Europe".

"Le Rassemblement national, c'est le parti du Frexit, de la sortie de l'euro, maintenant, c'est des transformistes du Frexit, je vais vous dire s'il n'y a pas d'Europe, il n'y a pas d'agriculture", a martelé le président de la République, à la veille de la venue de Jordan Bardella.

"Je ne suis pas un lapin de six semaines": Emmanuel Macron dénonce des manifestants "venus servir le Rassemblement national"

Interpellé par la presse sur les huées qui rythment son déplacement au Salon de l'agriculture, Emmanuel Macron a dénoncé la venue de certains manifestants qui ont "un projet politique, celui de servir le Rassemblement national".

"Je ne suis pas un lapin de six semaines, je sais où ils habitent ceux qui sont là" a-t-il assuré, dénonçant une "manipulation politique". "L'agriculture française mérite mieux qu'une mauvaise politique", a-t-il ajouté.

L'agriculture française "mérite mieux" que le "projet de décroissance et de bêtise" du RN, a encore assuré le président.

Des éleveurs déversent du fumier sur le stand Lactalis

Du fumier sur le stand Lactalis. Des agriculteurs ont déversé du fumier sur le stand Lactalis au sein du Salon de l'agriculture, dans le pavillon 1, ont constaté nos reporters sur place.

"Ça fait plus d'un mois qu'on montre notre mécontentement, aujourd'hui ce n'est plus possible", a expliqué un éleveur. "Pour se faire remarquer, on est obligé de passer par des actions comme ça".

Propriétaire des marques Lactel, Président, Galbani, Société et de plusieurs camemberts AOP, Lactalis cristallise régulièrement les tensions avec les éleveurs autour du prix du lait.

Le collectif des Soulèvements de la terre assure que l'Elysée "a bien cherché" à l'inviter au "grand débat"

Alors qu'Emmanuel Macron a fortement nié ce samedi 24 février avoir invité des Soulèvements de la Terre à son "grand débat", finalement annulé, le collectif écologiste assure dans un communiqué que l'Elysée "a bien cherché" à l'inviter.

"Un député européen EELV confirme avoir transmis le numéro de téléphone d’une de nos portes-paroles au cabinet de Pascal Canfin (Renaissance), qui était en charge de faire le lien avec l’Élysée pour nous inviter à ce grand débat", écrit le collectif, poursuivant: "Des membres du cabinet de Gabriel Attal ont contacté une responsable politique nationale d’EELV, afin de récupérer un contact chez les Soulèvements de la terre".

"Macron démission": les tensions se poursuivent entre forces de l'ordre et manifestants

Les tensions reprennent momentanément entre manifestants et forces de l'ordre. "Macron démission" clâment certains manifestants.

De son côté, Emmanuel Macron poursuit sa déambulation à la rencontre d'agriculteurs.

"Double tristesse" des organisateurs du Salon de l'agriculture

Les organisateurs du Salon de l'agriculture ont évoqué leur "double tristesse" après l'ouverture très chahutée de l'événement, marquée par des heurts autour de la venue d'Emmanuel Macron.

"Nous ressentons une double tristesse", ont déclaré les organisateurs dans un message officiel. "Celle, solidaire, de voir les difficultés du monde agricole perdurer. Celle, affective, de voir le salon bousculé dans son fonctionnement".

Appelant à "garder collectivement le cap" pour les "600.000 visiteurs" attendus et les "12.000 personnes" qui "travaillent chaque jour sur le salon".

La situation se tend entre des manifestants et les forces de l'ordre

Des heurts ont lieu dans les allées du salon entre les forces de l'ordre et des manifestants, qui tentent de repousser le cordon de sécurité mis en place par les CRS. Un agent des forces de l'ordre a été légèremment blessé.

De son côté, Emmanuel Macron déambule dans les allées du Salon, à la rencontre des agriculteurs.

Emmanuel Macron va-t-il aller saluer des agriculteurs dans les allées du Salon?

Alors qu'Emmanuel Macron vient d'inaugurer le Salon de l'agriculture, certains manifestants ont cru que le président était en train de partir de l'événement. Mais le président continue de discuter avec des agriculteurs, même s'il n'est pas encore certain qu'il puisse aller déambuler dans les allées du parc des expositions.

Emmanuel Macron coupe le ruban du Salon de l'agriculture, toujours sous les huées

Le président coupe le ruban du Salon de l'agriculture, toujours sous les huées des manifestants.

Emmanuel Macron est fortement hué à son arrivée pour inaugurer le Salon

Emmanuel Macron arrive pour inaugurer le Salon de l'agriculture. Il est fortement hué par les agriculteurs.

"Bien entendu qu'on va le laisser ouvrir le Salon": la Coordination rurale estime "nécessaire que Macron fasse son bain de foule"

Les co-présidents de la coordination rurale du Lot-et-Garonne ont assuré sur BFMTV qu'ils laisseront Emmanuel Macron ouvrir le Salon de l'agriculture.

"Il nous a recus on a longuement discuté avec lui, il s'est engagé devant tout le monde à avancer sur ce qu'on lui a demandé, (...) donc on le laissera descendre" a assuré José Perez.

Emmanuel Macron va-t-il déambuler dans les allées du Salon de l'agriculture?

Après son débat avec les agriculteurs, Emmanuel Macron a promis d'ouvrir le Salon "calme ou pas calme". Le périmètre autour du ruban a été dégagé par les forces de l'ordre.

De nombreux agriculteurs attendent le président sur place, dans le calme. Mais il n'est pas encore certain que les conditions soient réunies pour que le président puisse déambuler dans les allées du salon.

Macron promet d'ouvrir le salon "calme ou pas calme"

"Calme ou pas calme", Macron promet d'ouvrir le salon, même si l'ambiance s'annonce tendue sur place.

"Ce salon, je vais l'ouvrir", a-t-il dit. Si les conditions le permettent, il restera au Salon pour la suite de sa visite. Mais pour l'instant, les tensions persistent.

Des vaches ont été déplacées pour laisser la place à des CRS. Et la Marseillaise a été entonnée au milieu des sifflets et des "Macron Démission!"

Des sifflets et des doigts d'honneur attendent Emmanuel Macron après son débat avec les syndicats

Tandis que le chef de l'État vient de conclure son débat "improvisé" avec les syndicats en les demandant d'"appeler" leurs bases "au calme", la tension remonte d'un cran dans les allées du Salon.

Des sifflets stridents, des huées et des doigts d'honneur attendent le président qui a annoncé rejoindre le Salon pour enfin lancer son ouverture.

Cette 60e édition va s'ouvrir avec plus de trois heures de retard.

En conclusion de son débat avec les agriculteurs, Macron compte sur eux "pour que tout le monde revienne au calme"

"Merci!", ont applaudi les syndicats invités à débattre avec Emmanuel Macron.

Ce débat "improvisé" aura duré deux heures.

Pour conclure, le président a invité les syndicats à rappeler leurs bases au calme.

"Je compte sur vous pour que tout le monde revienne au calme", a demandé Macron. Il viendra s'adresser aux agriculteurs si jamais les tensions s'apaisent.

Débat avec les syndicats d'agriculteurs: la Confédération paysanne dénonce "une énième mascarade"

La Confédération paysanne a annnoncé avoir refusé de fournir des membres pour une délégation syndicale pour débattre de façon "improvisée" avec Emmanuel Macron.

Le syndicat proche des associations écologistes et contre les méga-bassines dénonce une "opération de comm' du Président de la République".

"Nous ne voulons pas d'une énième mascarade, place aux actes maintenant, prix planchers, protection économique sur les marchés... ", a réagi sur X le syndicat paysan.

Normes: Macron estime qu'il faut "arrêter d'emmerder les Français"

"Moi je dis: arrêtons d'emmerder les Français", a déclaré le Président de la République devant les agriculteurs.

Emmanuel Macron propose pendant le débat de réunifier les contrôles, de supprimer des normes et de simplifier l'administration.

L'annulation du grand débat voulu par Macron au Salon de l'agriculture, "un fiasco absolu " pour Sandrine Rousseau

La députée EELV était l'invitée d'Europe 1 tandis que le Salon de l'agriculture s'est ouvert avec retard dans une ambiance électrique.

La veille, l'Élysée avait décidé l'annulation d'un grand débat avec l'ensemble du monde agricole.

Cette opération de communication, l'invitation aux Soulèvements de la Terre puis l'annulation du grand débat, "c'est un fiasco absolu", a déclaré Sandrine Rousseau dans la matinale d'Europe 1.

"Des produits d'importation de merde"

Fustigeant les importations extérieures de l'Europe qui ne respectent pas les mêmes normes coûteuses pour les agriculteurs français, Sandrine Rousseau s'est agacée:

"On ne peut pas importer des nuggets ou des produits de merde d’autres pays qui ne respectent pas les normes environnementales ou de souffrance animale. Les animaux ne sont pas des "produits"".

"On ne peut pas régler la crise agricole en n’écoutant que la #Fnsea, ce n’est pas possible. Les assos environnementales, les ONG doivent aussi être entendues", a-t-elle également déclaré.

Macron exhorte les agriculteurs à ne "pas dresser un portrait catastrophiste" de la situation

"On ne peut pas dire la Ferme France est foutue, on ne peut pas dire que notre agriculture est foutue!", s'est-il énervé dans son débat improvisé avec les agriculteurs.

"À quoi ça sert de faire une loi Egalim 2 dans ces cas-là? À quoi ça sert de discuter? À quoi ça sert de transmettre aux jeunes?" a déclaré Emmanuel Macron, dans une volonté de contrer le fatalisme de ses interlocuteurs.

"On ne peut pas dresser un portrait catastrophiste" de la situation estime-t-il.

Le président de la République invoque les chiffres pour prouver que "la Ferme France" reste forte.

Soulèvements de la Terre: Marine Le Pen dénonce un "mensonge éhonté" d'Emmanuel Macron

Au sujet d'une "erreur" de l'Élysée concernant une invitation à débattre envoyée aux Soulèvements de la Terre, Marine Le Pen estime sur X que le président de la République ment.

"Le mensonge éhonté comme ultime provocation", écrit-elle.

Après sa réunion avec les syndicats, Emmanuel Macron s'est fortement énervé devant les journalistes au sujet de cette polémique: "Je n’ai jamais songé à cette invitation! Vous parlez à un président qui a proposé de les dissoudre!".

"Il n’y a pas eu d’invitation et il n’y a pas eu la volonté de les inviter", s'est-il insurgé, regrettant qu'une mauvaise information ait été donnée aux journalistes.

Vous pouvez retrouver notre article complet ici.

Agriculture bio, réchauffement climatique... "Si on veut faire de l'écologie, il faut la payer"? demandent les agriculteurs à Macron

Faire '"des mesurettes", ça ne marche pas, réagit un agriculteur face à Emmanuel Macron.

"Si on veut faire de l'écologie, il faut la payer", demande-t-il.

"Il faut faire un contrat entre l'État et l'agriculteur qui dit: "Si vous voulez être plus vertueux, on vous aide, on vous paye"", propose-t-il.

Un agriculteur bio dénonce que "sur le bio, il n'y a pas de vision"

Les millions de l'État, "c’est un sparadra sur une blessure ouverte", s'agace un agriculteur bio devant le président lors du débat improvisé au Salon.

Il réclame une stratégie: "Sur le bio, on n’a pas de vision", dénonce-t-il. "Je m'embête à faire du bio [...] je fais ce que l'État me dit mais je ne sais pas où je vais",déplore-t-il.

Face à Macron, les agriculteurs dénoncent que "rien n'a bougé d'un iota"

Lors d'un débat devant le chef de l'État, les agriculteurs dénoncent que "rien n'a bougé d'un iota". Malgré les annonces faites par le gouvernement depuis un mois que dure la crise agricole.

Une affirmation remise en cause dans la foulée par le président.

"Je ne peux pas vous laisser dire ça" a essayé d'expliquer Macron, vite coupé par ses interlocuteurs qui dénoncent une crise qui dure depuis plus de trente ans.
agriculteurs macron
agriculteurs macron © bfmtv

Suicides, Europe, normes... Les agriculteurs remontés face à Emmanuel Macron lors d'un débat

Il y a quelques mois, cet agriculteur confie à Emmanuel Macron avoir "failli passer à la trappe", tandis que le thème du taux de suicide dans la profession est mis sur la table du débat.

"On fait beaucoup pour le bien-être animal, mais que fait-on pour le bien-être des agriculteurs?", l'interpelle une agricultrice.

"Faut pas s'étonner que les gens se suicident" quand on voit la lourdeur des normes et de l'administration, commente un autre. "S'il vous plait, il faut faire quelque chose", implore un débatteur.

"On est sous un rouleau compresseur", résume la FNSEA.

Un peu plus tôt, les agriculteurs confiaient leurs inquiétudes au sujet des importations venues d'Ukraine.

"On va s'en sortir tous ensemble", leur répond Emmanuel Macron.

débat agriculteurs
débat agriculteurs © bfmtv

Macron assure qu'"il est là pour causer" dans son débat avec les agriculteurs

Autour d'une petite table, Macron discute avec les agricuteurs et réitère son appel au calme pour une bonne tenue du Salon.

"Moi je suis là [...] On est là pour causer", assure-t-il face à la colère de ses interlocuteurs.

Macron salon syndicat
Macron salon syndicat © BFMTV

Macron va débattre avec les agriculteurs

Après l'annulation du grand débat et une arrivée extrêmement tendue, l'Élysée annonce qu'Emmanuel Macron va bien échanger avec les agriculteurs lors d'un débat.

Ouverture du salon au public "à l'exception du pavillon 1"

Les organisateurs du Salon de l'agriculture annoncent son ouverture au public, jusqu'alors retardée en raison des heurts dans les allées.

Le Salon de l'agriculture "accueille le public dans tous les pavillons à l’exception du 1 qui ouvrira ultérieurement en fonction de la situation", précisent les organisateurs.

La foule amassée devant le Salon de l'agriculture

Des milliers de personnes sont amassées, en milieu de matinée, devant la porte d'entrée du Salon de l'agriculture, porte de Versailles, à Paris.

L'ouverture de l'événement, normalement prévue à 9 heures, a été retardée et a lieu vers 10h30.

La foule amassée devant le Salon de l'agriculture dans l'attente de son ouverture, à Paris, le 24 février 2024
La foule amassée devant le Salon de l'agriculture dans l'attente de son ouverture, à Paris, le 24 février 2024 © BFMTV

Pour Mélenchon, Macron reprend "les prix garantis proposés par LFI depuis 2018"

Jean-Luc Mélenchon s'est agacé sur X des annonces et du résumé des objectifs faits par le chef de l'État après sa réunion avec l'intersyndicale, avant l'ouverture du Salon de l'agriculture.

"Macron accepte les prix garantis proposés par LFI depuis 2018 et rejetés par la macronie encore en 2023 à l'Assemblée nationale dans la proposition de loi présentée par Manuel Bompard", a-t-il réagi.

"La lutte paie. Elle continue. Il faut bloquer les marges de profit de l'agroalimentaire", continue-t-il.

Céline Imart (LR) estime qu'Emmanuel Macron est en train de "gâcher" ce premier jour du Salon de l'agriculture

La numéro 2 sur la liste LR aux élections européennes, l'agricultrice céréalière, Céline Imart estime sur X que le présient a "soufflé sur les braises depuis des mois".

Emmanuel Macron a "réussi l’exploit de gâcher cette communion annuelle entre les familles françaises et leurs agriculteurs!", s'insurge-t-elle.

Après son appel au calme, Emmanuel Macron se prépare à déambuler

Après un point sur les mesures et une réunion avec les syndicats, Emmanuel Macron prévoit pour l'instant de déambuler.

Reste à savoir si son appel au calme a convaincu. À 10h, l'ouverture du Salon n'a toujours pas été lancée.

Les visisteurs attendent dehors depuis presque une heure.

À l'extérieur du Salon, l'accès est bloqué aux visiteurs à cause des tensions

Devant le Parc des Expositions, les visiteurs ne peuvent toujours pas entrer dans le Salon de l'Agriculture.

Des heurts et des tensions persistent tandis qu'Emmanuel Macron n'a toujours pas coupé le ruban pour lancer le Salon.

Salon de l'Agriculture
Salon de l'Agriculture © Yanis Chouiter

Emmanuel Macron lance un "appel au calme"

"J’appelle au calme!", a-t-il insisté, tandis que des mouvements de mécontentement ralentissent l'ouverture du Salon.

Avec ces heurts, en faisant "peur aux familles [...] vous n’aidez pas vos collègues", estime le Président de la République.

Emmanuel Macron plaide pour un "prix plancher pour garantir le revenu agricole"

En marge du Salon de l'Agriculture, le président de la République a insisté sur la protection du revenu agricole.

"Dans chaque filière, un indicateur doit être construit et il doit servir de prix plancher pour garantir le revenu agricole", a-t-il expliqué.

"L'objectif que je fixe aux travaux qui ont été lancés par le Premier ministre est de déboucher sur ces prix plancher qui permettront de protéger le revenu agricole et de ne pas céder à toutes les pratiques les plus prédatrices qui sacrifient nos agriculteurs et leurs revenus aujourd'hui."

Plus d'informations ici.

Les Soulèvements de la Terre: le Président de la République n'a "jamais songé à cette invitation"

"Vous parlez à un président qui a proposé de les dissoudre" s'énerve Emmanuel Macron devant les journalistes, avant l'ouverture du Salon de l'agriculture au sujet d'une invitation à débattre avec Les Soulèvements de la Terre.

"J’ai toujours condamné la violence [...] Les groupements qui entrent dans les fermes [...] Toutes les associations qui pratiquent la désobeissance, les dégradations et l’atteinte aux personnes, je les condamne très fermement", se répète le président.

"Il n’y a pas eu d’invitation et il n’y a pas eu la volonté" de les inviter rappelle Emmanuel Macron, tandis que l'Élysée évoquait "une erreur" lors d'un brief presse.

"Je condamne les violences quelqu’elles soient, il n’y a pas de violence dans la République!", martèle-t-il.

On est face à "une crise de revenu, une crise de confiance, une crise de reconnaissance", constate Macron

"Une crise de revenu, une crise de confiance, une crise de reconnaissance" traversent le monde agricole reconnaît Emmanuel Macron.

"Il faut mettre de la fierté chez nos agriculteurs", martèle le président de la République qui sort d'une réunion inter-syndicale.

Macron veut faire reconnaître dans la loi l'agriculture et l'alimentation "comme un intérêt général majeur"

Le président Emmanuel Macron annonce depuis le Salon de l'agriculture vouloir reconnaître dans la loi l'agriculture et l'alimentation "comme un intérêt général majeur".

Macron: "Il faut que ce salon se passe bien"

Les agriculteurs se préparent pour ce moment "depuis des mois" explique Emmanuel Macron, à l'étage du SIA 2024, tandis que des heurts subsistent dans les halls.

"C’est un moment de fierté et de reconnaissance donc il faut que ce salon se passe bien", ajoute-t-il.

À cette heure, le salon n'est toujours pas ouvert au public.

Emmanuel Macron estime qu'on ne "répondra pas en quelques heures" à la crise agricole

Après sa réunion avec les syndicats agricoles, Emmanuel Macron s'exprime à la presse, appelant à "être humble et lucide" sur la situation.

"On ne répondra pas en quelques heures" à la crise agricole, prévient-il.

Le Salon de l'agriculture est un "moment de fierté et de reconnaissance, il faut que ça se passe bien", soutient-il.

L'ouverture retardée, les heurts se poursuivent dans les allées

Les organisateurs du Salon de l'agriculture ont indiqué à l'AFP qu'ils allaient décaler l'ouverture du Salon, sans donner plus de détails.

Ils envisagent également que des "endroits restent inaccessibles" au public, en particulier le pavillon 1 - celui des vaches, moutons, cochons et chèvres - où ont convergé des centaines d'agriculteurs avant l'ouverture officielle de l'évènement au parc des expositions de la Porte de Versailles à Paris.

"Il a ce qu’on lui avait dit ": un membre de la Coordination rurale réagit à la venue d'Emmanuel Macron

Interrogé sur l'antenne de BFMTV, Patrick Legras, agriculteur membre de la Corodination rurale, déplore l'inaction de l'exécutif en ce qui concerne leurs revendications.

"On a demandé des revendications possiblement appliquées rapidement et au lieu de ça le président de la République sort les CRS. Vous le voyez ont est tout molestés, c’est dramatique pour le monde agricole et l’image de la France à toute l’Europe", dit-il.

"On veut seulement des aides financières, pour cela, on va voir quelqu’un qui est hors-sol, qui pense que tout va bien se passer, c’est dégradant et dommageable. Il a ce qu’on lui avait dit. Emmanuel Macron veut braver le monde agricole, mais le monde agricole est là", ajoute-t-il.

La foule scande "Macron démission"

Tandis que les CRS se mettent en position et qu'Emmanuel MAcron est en réunion de travail avec certains syndicats d'agriculteurs, plusieurs dizaines de manifestants équipés de sifflets sont toujours présents dans les allées.

"Macron démission", scandent-ils à l'unisson.

Les CRS déployés dans les allées du salon

Alors que des dizaines d'agriculteurs sont toujours présents dans les allées du salon après avoir forcé une grille d'entrée, les CRS ont été déployés afi nde canaliser la situation.

"On va le dégager physiquement s'il le faut"; les agriculteurs veulents aller à la rencontre d'Emmanuel Macron

Au micro de BFMTV, un agriculteur membre de la Coordination rurale a fait part de sa colère, quelques minutes après l'arrivée d'Emmanuel Macron. "On va le dégager physiquement s'il le faut"', assure-t-il.

"On va le sortir, on est chez nous. On est paysans, on est en train de crever. Il va sortir de là, il ne va pas venir se pavaner avec toute sa racaille", ajoute-t-il.

Des heurts entre agriculteurs et service d'ordre

Après que les agriculteurs ont forcé les grilles, des heurts ont éclaté entre manifestants et service de sécurité au sein même de l'enceinte du salon.

Plusieurs individus ont été interpellés, peut-on voir sur des images tournées par BFMTV. Les CRS ont été dépêchés dans les allées du salon.

Des dizaines de manifestants forcent une grille

Quelques minutes après l'arrivée d'Emmanuel Macron porte de Versailles, quelques dizaines de manifestants présents sur place ont forcé une grille et ont pénétré dans l'enceinte du Salon de l'agriculture.

Des bagarres ont éclaté avec le service de sécurité.

Emmanuel Macron est arrivé porte de Versailles

Peu avant 8h, le président de la République est arrivé porte de Versailles afin d'inaugurer la 60e inauguration du salon, qui doit s'achever le 3 mars.

La journée doit débuter avec une rencontre à huis clos avec les représentants d'agriculteurs.

"Il ne faut pas qu'il rentre": les agriculteurs remontés avant l'arrivée de Macron

Alors que l'arrivée d'Emmanuel Macron se précise, les dizaines d'agriculteurs présents devant l'entrée du Salon de l'agriculture se préparent. "Il ne faut pas qu’il rentre, c’est l’objectif d’aujourd’hui", dit, à BFMTV, Quentin Arnaldi, un agriculteur du Lot-et-Garonne venu pour l'occasion.

"Il y en a marre, ça fait trois mois qu’on est dehors, qu’on fait des manifestations, personne ne nous écoute, on veut du concret et pas des paroles en l’air. On a fait 600 kilomètres pour monter, ce n’est pas pour rien", prévient-il.

Un imposant dispositif de sécurité est mis en place pour l'arrivée du chef d'État, prévue un peu avant 8 heures.

"À lui de redonner un vrai cap à cette agriculture" : les syndicats agricoles se préparent à l'arrivée d'Emmanuel Macron

Quelques minutes avant l'arrivée du président de la République, qui doit donner le coup d'envoi à cette 80e édition du Salon de l'agriculture, plusieurs syndicats agricoles, présents depuis jeudi, ont une nouvelle fois fait une liste de leurs attentes.

"On attend des réponses très claires, il a les clés en mais pour les réponses, une vision très claire, a lui de jouer et de donner un vrai cap, nous voulons produire pour nourrir nos concitoyens", ont-ils dit.

Certains agriculteurs ont campé devant la Porte de Versailles pour attendre de pied ferme le président

Des agriculteurs et des tracteurs ont campé devant le Salon de l'agriculture, Porte de Versailles à Paris, afin d'attendre le président de la République d'un pied ferme. Emmanuel Macron arrivera avant l'inauguration du Salon pour s'entretenir avec les syndicats vers 8h15.

Remontés, les agriculteurs demandent des "actes concrets" à Macron avant le début du Salon

Hier soir, Arnaud Rousseau a appelé Emmanuel Macron à entendre "ce que les pays ont à lui dire", tout en souhaitant que le président de la République apporte aujourd'hui des "réponses précises".

"Il nous faut des actes concrets", a-t-il assuré.

"Dont acte": face au boycott, Macron renonce à son grand débat

Le président a annulé hier le grand débat qu'il avait imaginé aujourd'hui dans l'enceinte du Salon de l'agriculture, mais a proposé aux syndicats agricoles de les voir, avant une visite qui s'annonce mouvementée, son nom ayant été sifflé hier soir.

L'idée d'un grand débat, sur le modèle de ceux organisés au moment de la crise des "gilets jaunes", a tourné court, tant la mention jeudi d'une invitation du collectif écologiste des Soulèvements de la Terre, même rapidement annulée, a hérissé les agriculteurs.

BFMTV