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Politique

Hollande espère toujours inverser la courbe du chômage fin 2013

Le chef de l'Etat, François Hollande espère encore inverser la courbe du chômage d'ici la fin de l'année, a-t-il annoncé lundi, à Dijon.

Le chef de l'Etat, François Hollande espère encore inverser la courbe du chômage d'ici la fin de l'année, a-t-il annoncé lundi, à Dijon. - -

En déplacement lundi à Dijon, François Hollande a assuré que le gouvernement allait atteindre ses objectifs, notamment celui d'inverser la courbe du chômage d'ici la fin de l'année. Toutes les six à huit semaines, le chef de l’État entend aller à la rencontre des Français lors de visites de deux jours.

François Hollande a proclamé lundi à Dijon la capacité de la France à "gagner" et réaffirmé son objectif "d'inverser la courbe du chômage" à la fin de l'année, en dépit des "interrogations et des inquiétudes" qu'il a lui-même pu constater sur le terrain. Tout au long de sa première journée en Côte d'Or, le chef de l'Etat s'est voulu volontariste, malgré les nuages qui s'accumulent sur l'économie française et malgré des sondages où il ne cesse de dégringoler.
Arrivé en train à 14h à Dijon, il a inauguré dans la ville de François Rebsamen, un de ses très proches, un nouveau type de déplacements. Toutes les six à huit semaines, il entend désormais aller à la rencontre des Français lors de visites de deux jours. Objectif de ces déplacements allongés : "expliquer le cap" de l'exécutif "en prenant le temps de l'écoute, du dialogue, de la pédagogie", a résumé son conseiller politique Aquilino Morelle.

« Ici pour entendre les impatiences, les inquiétudes »

Lundi, le chef de l'Etat a en tout cas pu mesurer l'attente et parfois les frustrations des Français, en visitant un quartier populaire, "les Grésilles", exemple de rénovation urbaine, mais où le taux de chômage culmine à 32%. Pas d'effervescence pour l'accueillir, beaucoup de doléances d'habitants en difficulté et même quelques cris de colère. François Hollande a ainsi été pris à partie par trois personnes qui lui ont demandé sans aménité où en étaient "ses promesses" avant d'être écartées sans ménagement par le service d'ordre. "Je suis dans ce déplacement pour constater ce qui marche, ce qui avance mais pour entendre aussi les impatiences, les interrogations, les inquiétudes", a reconnu le président dans une déclaration à la presse d'à peine 5 minutes, à l'issue d'une visite d'entreprise, Oncodesign, en pointe dans la recherche de médicaments anti-cancéreux.
Lançant "un appel à la mobilisation", il a souligné que "la politique du gouvernement de Jean-Marc Ayrault a des instruments qui nous permettront à la fin de l'année d'atteindre nos objectifs". Il a réaffirmé dans la foulée celui "d'inverser la courbe du chômage" à la fin de l'année et d'arriver à 100 000 contrats emplois d'avenir, fin 2013, alors que pour l'heure 10 000 ont été signés.

P.G avec AFP