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Régionales: Dupond-Moretti appelle à voter pour Bertrand dans les Hauts-de-France

Eric Dupond-Moretti le 3 mai 2021 à Bobigny, près de Paris

Eric Dupond-Moretti le 3 mai 2021 à Bobigny, près de Paris - Thomas SAMSON © 2019 AFP

Les candidats ont jusqu'à ce mardi 18 heures pour négocier alliances, fusions ou retraits de listes en vue du second tour dimanche.

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Paca: Bernard Tapie appelle à voter Renaud Muselier au 2nd tour

Bernard Tapie a lancé un appel, ce mardi dans les colonnes de Nice-Matin, Var-Matin, La Provence (dont il est propriétaire) ainsi qu'à France Télévisions, à voter pour le président sortant LR de la région Paca Renaud Muselier au second tour des élections régionales dimanche.

"Votez Muselier ou abstenez-vous!", lance-t-il dans le journal, appelant à lutter contre Thierry Mariani et le Rassemblement national.

"J’ai combattu le Front National et Le Pen pendant des années. Le FN qui est devenu RN n’est pas le même. Sauf que quand on voit la composition de la liste en Paca, il y a des éminents historiques du Front bien placés", poursuit-il. "En Paca, ce n’est pas le RN, mais le FN".

Éric Dupond-Moretti annonce qu'il votera pour Xavier Bertrand

Le ministre de la Justice annonce ce mardi soir sur Twitter qu'il votera pour la liste menée par Xavier Bertrand afin de faire barrage à celle menée par Sébastien Chenu pour le Rassemblement national.

"Faisant la différence entre mes adversaires et mes ennemis, dimanche, je voterai sans état d’âme pour Xavier Bertrand", écrit le ministre de la Justice.

Le maire de Toulouse appelle au rassemblement LR-LaREM en Occitanie

Le maire LR de Toulouse Jean-Luc Moudenc, soutenu par En Marche aux dernières municipales, a appelé mardi les électeurs du parti présidentiel à se ranger derrière le candidat LR qualifié pour le second tour des Régionales en Occitanie.

Avec 8,78% des voix au 1er tour, Vincent Terrail-Novès (ex-LR) n'est pas qualifié, alors qu'Aurélien Pradié, député du Lot et numéro 3 des Républicains, totalise 12,19% des suffrages, loin derrière Carole Delga (PS-PRG-PC, 39,57%) et Jean-Paul Garraud (RN, 22,61%).

"Je souhaite que la grande famille qui s'est présentée au 1er tour avec deux bulletins de vote se réunifie dimanche dans les urnes", a déclaré Jean-Luc Moudenc lors d'une conférence de presse conjointe avec Aurélien Pradié.

Pour Thierry Mariani, "la participation a été basse, trop basse"

La tête de liste du RN aux régionales en Paca a appelé les sympathisants de son parti à aller voter dimanche car "la participation a été basse, trop basse" au premier tour. Thierry Mariani a par ailleurs estimé que si la région Paca "reste dans les mains de monsieur Muselier, le premier qui ouvrira la champagne, c'est le président Macron", dénonçant au passage l'alliance entre le candidat de la droite et LaREM qui n'a pas présenté de liste dans cette région.

"C'est le seul président de région qui n'arrive pas en tête à l'issue du premier tour alors que tous ses collègues sont arrivés en tête", a également noté Thierry Mariani.

Xavier Bertrand suspend sa campagne le temps des intempéries

Selon nos informations, Xavier Bertrand, candidat à sa réélection à la tête de la région Hauts-de-France, arrivé en tête du premier tour des élections régionales dimanche, suspend sa campagne le temps des intempéries.

La ville de Beauvais, dans l'Oise, a été touchée par un orage diluvien dans la soirée de lundi, lors duquel entre 35 et 60 mm de pluie sont tombés. Une personne est portée disparue.

Mélenchon renvoie dos à dos socialistes et écologistes

Le candidat de La France insoumise à la présidentielle Jean-Luc Mélenchon a estimé que l'échec des discussions entre écologistes et socialistes dans plusieurs régions était la suite logique du "sectarisme" dont ils auraient fait preuve à l'égard des Insoumis.

Si en Île-de-France, en Centre-Val-de-Loire et en Bourgogne-Franche-Comté, le PS et EELV (avec LFI pour les deux premières) se sont rassemblés en vue du second tour dimanche après un premier tour dispersé, les discussions ont échoué en Bretagne, en Occitanie et en Nouvelle-Aquitaine.

Jean-Luc Mélenchon observe dans sa note de blog: "En Occitanie, encouragée au sectarisme, au deuxième tour Carole Delga expulse EELV". Puis il cite le député européen David Cormand, qui regrette que les "habitudes du PS (aient) la vie dure".

Le patron des députés Insoumis ironise: "L'excellent personnage oublie comment ses propres camarades occitans, candidats à un +rassemblement large+ avec Delga, ont refusé de faire liste commune avec les Insoumis, persuadés qu'ils seraient rachetés au deuxième tour par la divine Carole".

Jean-Luc Mélenchon cingle: "'On n'avait pas prévu ça', gémit leur tête de liste (Antoine Maurice). Ce camarade est lui-même tout aussi peu doué pour 'le leadership de rassemblement large' alors que nous l'avions accepté comme tête de liste à Toulouse et même pour la liste commune que nous souhaitions en Occitanie".

Il insiste en référence à l'absence d'accord avec LFI: "Même sectarisme EELV en Nouvelle-Aquitaine et Bretagne où, expulsés par le PS, les Verts récusent néanmoins la fusion avec les Insoumis".

Le sénateur LaREM estime que le mouvement a "des cliqueurs" plutôt que des militants

Deux jours après le revers du premier tour des régionales et des départementales, le sénateur LaREM de la Côte-d'Or, François Patriat, a regretté que le mouvement soit, selon lui, "trop virtuel".

"On est trop dans l'entre-soi, on n'a pas de militants, on a des cliqueurs", a fait valoir l'ancien ministre socialiste sur Public Sénat, en référence à l'adhésion à LaREM qui se fait par un simple clic sur internet, sans cotisation.

Le sénateur, réputé proche d'Emmanuel Macron, a toutefois voulu relativiser la contre-performance de LaREM lors du scrutin de dimanche. "Nous sommes en deçà des espérances que nous avions pour le premier tour des élections régionales, (mais) qui peut penser qu'un mouvement né il y a quatre ans est en mesure de gagner les régions ?", a-t-il lancé, en appelant à "ne donner aucune portée nationale à ces scrutins locaux".

François Patriat a encore estimé que "ce n'est pas En Marche qui accompagnera le président de la République à la présidentielle, ce sera bien au-delà", en considérant qu'il "faut un mouvement de la majorité présidentielle en agrégeant le MoDem, Agir, Territoires de progrès", soit les partenaires actuels de la majorité destinés à se réunir dans une "maison commune", dont la construction est toujours en chantier.

La CFDT appelle à "faire barrage à l'extrême droite" en Paca

La CFDT appelle dans un communiqué les électeurs à "faire barrage à l'extrême droite en Provence Alpes Côte d'Azur, seule région où le RN est arrivé en tête au premier tour".

"Ce parti est différent des autres organisations politiques par son histoire et les valeurs qu'il incarne: il est antisyndical, raciste, homophobe...", accuse le premier syndicat français.

"Qu'aucune région ne tombe entre ses mains dimanche prochain serait un signe positif pour toutes et tous. Dans cette période, nous avons besoin de solidarité et de justice. Pas de rejet et de logique d'affrontements".

Muselier "salue le retrait" de Félizia en Paca

Renaud Muselier "salue" le retrait du candidat écologiste Jean-Laurent Félizia au profit d'un "front républicain" en région Paca. "J'imagine pour tout son camp, son équipe et ceux qui le soutiennent la tristesse de cette démarche, mais ça correspond à son engagement", a commenté le président LR sortant ce matin sur LCI. "Il est contre le RN."

"Ce qui l'a fait plier, c'est qu'il ne veut pas le RN" au pouvoir, a poursuivi Renaud Muselier, qui affrontera au second tour Thierry Mariani, qu'il qualifie de "marche-pied de Marine Le Pen".

Faure vante des accords "bien plus nombreux que les désaccords" avec LFI en Île-de-France

En Île-de-France, la gauche a su mettre de côté ses divergences: l'écologiste Julien Bayou portera la liste du second tour, soutenu par la candidate du PS Audrey Pulvar et la LFI Clémentine Autain. Invité de BFMTV-RMC ce mardi matin, le Premier secrétaire du PS est revenu sur cet accord.

"La région Île-de-France ne va pas d'un seul coup basculer dans des hordes de gens venus du Veneuzela ou d'ailleurs, il n'y aura pas Fidel Castro qui débarquera, ça va bien se passer", a-t-il affirmé après que Valérie Pécresse a mis en garde contre l'arrivée possible de "l'extrême gauche" au pouvoir avec "monsieur Mélenchon et de ses alliés".

Si Olivier Faure a reconnu des divergences avec le leader insoumis, il a d'abord affirmé que "Clémentine Autain n'est pas Jean-Luc Mélenchon", avant de poursuivre: "Et même Jean-Luc Mélenchon n'est pas un tyran sanguinaire qui va venir manger des petits enfants."

"Les qui sont des sujets de divergence profonds ne touchent pas la gouvernance d'une région", a estimé le patron du PS. Sur les thématiques des transports, du logement, de l'éducation, "les accords sont bien plus nombreux que les désaccords."

Mariani dénonce des "alliances contre-nature" en Paca après le retrait de Félizia au profit de Muselier

Thierry Mariani dit "croire plus que jamais" à ses chances de victoire en Paca, malgré le retrait de la liste écologiste de Jean-Laurent Félizia au profit du président sortant du conseil régional, le LR Renaud Muselier.

"On a assisté à une première étape, où M. Muselier est allé chercher le soutien de M. Macron", a-t-il déclaré ce matin sur RTL, en reférence à l'accord de premier tour entre son rival et LaREM. "Et maintenant les choses sont claires", a-t-il poursuivi. "Il est allé chercher et a obtenu le soutien du PS, du PC, de ces écologistes qui on le voit dans les mairies refusent le sapin de Noêl, les crèches ou le tour de France."

"On a le candidat désormais qui représente à la fois Macron, LR Agir, le MoDem, le PS et le PC", a dénoncé le candidat du Rassemblement national. "Donc quand on me dit (que Renaud Muselier est) le candidat du Front républicain, est-ce que vous croyez que c'est très républicain de vouloir faire des alliances contre-nautre pour empêcher les électeurs de s'exprimer?"

En Île-de-France, l'union de la gauche scellée pour faire face à Valérie Pécresse

L'union de la gauche a été scellée en Île-de-France, avec la fusion des listes d'Audrey Pulvar et de Clémentine Autain autour de Julien Bayou, qui a réalisé le meilleur score des trois au premier tour, et tentera dimanche de battre la sortante Valérie Pécresse.

Après une douzaine d'heures de négociations, à grand renfort de "calculettes" et de "règles de trois", selon un observateur, la fumée blanche est apparue en début d'après-midi sous la forme d'un tweet de Julien Bayou: "Ça y est, nous sommes uni-es avec Audrey Pulvar et Clémentine Autain pour l'écologie et la solidarité en Ile-de-France!"

On a enrichi notre projet. Ce n'étaient pas que des mots. Il y a un espoir pour l'emporter dimanche" au deuxième tour, a insisté Julien Bayou en meneur de troupes après avoir remporté, avec 12,95% des voix, une "primaire" serrée devant Audrey Pulvar (11,07%), soutenue par le PS, et Clémentine Autain (10,24%), candidate de LFI et du PCF.

Cela suffira-t-il pour faire rebasculer à gauche une région que Valérie Pécresse (ex-LR-Libres) lui avait arrachée en 2015 ? Avec un total de 34,26% des voix au premier tour, les trois listes cumulées se retrouvent proches du score de Valérie Pécresse (35,94%). Mais selon un sondage réalisé début juin avec les trois hypothèses testées au second tour, le report de voix n'est pas total pour Julien Bayou (27%), la présidente sortante reste donc favorite.

En Paca, l'écologiste Jean-Laurent Félizia laisse la place à un duel RN/LR

Dans la plupart des régions, le casting du second tour est désormais connu. Ainsi en Paca, il y aura donc un duel entre le RN Thierry Mariani (36,38% au premier tour), et le sortant LR Renaud Muselier (31,91%). Après avoir affirmé qu'il se maintiendrait, l'écologiste Jean-Laurent Félizia (EELV/PS/PCF) qui avait recueilli 16,89%, a fini par renoncer sous une forte pression d'EELV et du PS.

"Je n'avais pas le droit de jouer avec le feu" face au RN, a expliqué Jean-Laurent Félizia, lors d'une conférence de presse à son QG de campagne marseillais, pour justifier sa volte-face.

Dimanche, "je voterai (Renaud) Muselier pour battre Thierry Mariani et sa triste cohorte", a-t-il insisté, refusant de "laisser Marine Le Pen", la présidente du parti d'extrême droite, "faire de Paca le marchepied de ses funestes ambitions" présidentielles.

Alliances, fusions, retraits... Les tractations se poursuivent jusqu'à 18h

Bonjour à tous et bienvenue dans ce nouveau direct consacré aux élections régionales et départementales. Les tractations vont se poursuivre ce mardi en vue du second tour. Elles ont déjà été intenses lundi, journée marquer par le retrait sous pression du candidat écologiste Jean-Laurent Félizia en Paca, qui laisse la place à un duel RN/LR entre Thierry Mariani et le sortant Renaud Muselier.

Les discussions doivent s'étaler jusqu'à 18 heures pour négocier alliances, fusions ou retraits de listes en vue du second tour dimanche.

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