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Municipales à Lille: Martine Aubry en tête des intentions de vote, selon deux sondages

Martine Aubry

Martine Aubry - DENIS CHARLET / AFP

Deux sondages publiés depuis jeudi donnent Martine Aubry en tête des intentions de vote au premier tour des élections municipales à Lille. Mais les écarts avec ses concurrents varient énormément, les Verts se placent eux en deuxième position.

Martine Aubry reste la mieux placée pour les prochaines élections municipales à Lille. L'actuelle maire de Lille, en quête d'un quatrième mandat à la mairie, est en tête des intentions de vote au premier tour le 15 mars prochain, selon deux sondages publiés coup-sur-coup depuis jeudi. 

L'ancienne première secrétaire du Parti socialiste arriverait en tête avec 35% des intentions de vote, selon un sondage IFOP-Fiducial* pour La Voix du Nord, Sud Radio et CNews. Loin devant son premier concurrent, Stéphane Baly, candidat EELV, qui plafonne à 21%. 

Des résultats très différents

Derrière, Violette Spillebout, candidate LaREM, ne décolle pas (14%), talonnée par Eric Cattelin-Denu (RN, 12%). Marc Philippe Daubresse (LR, 10%), Julien Poix (LFI, 7,5%) et Nicole Baudrin (LO, 0,5%) ferment la marche. 

Ces résultats nuancés par un autre sondage Elabe**, commandé par Violette Spillebout, candidate LaREM, qui donne des rapports de force très différents.

Martine Aubry est toujours en tête au premier tour, mais avec seulement 28% des intentions de vote. Derrière, Stéphane Baly, en récolte 25,5% et n'apparaît plus aussi distancé.

Pour sa part, la commanditaire de l'étude, Violette Spillebout, recueille 17% des intentions de vote, trois points de plus que dans le sondage Ifop-Fiducial. Elle devance alors largement Marc-Philippe Daubresse (LR, 11,5%), Julien Poix (8,5%) et Eric-Cattelin-Denu (RN, 8%), qui se retrouve loin derrière.

*Enquête réalisée par téléphone entre le 10 et le 14 février 2020 sur un échantillon de 602 personnes représentatif de la population de Lille, âgée de 18 ans et plus inscrite sur les listes électorales

**Etude réalisée sur un échantillon de 1112 personnes interrogées entre le 3 et le 13 février 2020

Benjamin Rieth