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Police-Justice

Toulouse: une nouvelle fugue de l'hôpital psychiatrique Purpan, l'individu interpellé

L'hôpital Purpan de Toulouse - Image d'illustration

L'hôpital Purpan de Toulouse - Image d'illustration - REMY GABALDA / AFP

Un homme considéré comme "dangereux" faisait l'objet de recherches actives ce mercredi à Toulouse.

Nouvelle fugue des urgences psychiatriques à Toulouse. Un homme de 26 ans considéré comme "dangereux", a quitté l'hôpital Purpan ce mercredi matin, avant d'être interpellé, dans l'après-midi, à la gare Matabiau, rapporte La Dépêche.

Il avait été placé le matin même en hospitalisation d'office après avoir été violent envers son père, précisent nos confrères. Suite à son interpellation, il a été placé en garde à vue.

Cette fugue toulousaine est le nouvel épisode d'une série amorcée il y a deux semaines. Le 19 janvier, Jérémy Rimbaud, surnommé le "cannibale des Pyrénées" après avoir mangé le coeur et la langue d'un agriculteur en 2013, est parti de l'hôpital Gérard Marchant, dans lequel il était interné. Il a fini par être interpellé après avoir agressé une septuagénaire à l'aide d'une barre de fer.

Des fugues successives

Un événement qui a par la suite mis en lumière d'autres fugues des hôpitaux Marchant et Purpan. Cependant, elles ne sont pas "exceptionnelles" et ne concernent pas que les établissements toulousains, expliquait à BFMTV.com la semaine dernière Isabelle Morère, déléguée syndicale CGT à l'hôpital Marchant.

"Un hôpital psychiatrique n'est pas une prison. On ne garde pas nos malades enfermés", affirmait-elle.

Après trois fugues successives, l'Agence régionale de Santé avait ordonné la fermeture de tous les services et unités de l'hôpital Gérard Marchant le week-end dernier. Une décision que les syndicats ont dénoncé lundi dans un communiqué que BFMTV.com a pu consulter.

"Cette décision qui s’applique sans distinction à l’ensemble des patients hospitalisés, les privant du droit élémentaire d’aller et venir, constitue une punition collective. Nous nous insurgeons contre cette régression sécuritaire totalement inique", signait alors la CGT de l'hôpital Marchant.
E.F.