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Police-Justice

Soupçons d'emploi fictif: Louis Aliot entendu par la PJ de Montpellier

Louis Aliot a été entendu vendredi en audition libre

Louis Aliot a été entendu vendredi en audition libre - AFP

Cette audition intervient dans le cadre d'une enquête sur le présumé emploi fictif d'un ancien assistant parlementaire de Louis Aliot, Mohamed Bellebou.

Le député du Rassemblement national(RN) Louis Aliot a été entendu vendredi en audition libre par la police judiciaire dans une enquête sur un possible emploi fictif d'un ancien assistant parlementaire, a indiqué le parquet de Perpignan.

Placé en garde à vue, qui a été levée en fin d'après-midi, son ancien assistant Mohamed Bellebou a également été entendu par la division économique et financière de la PJ de Montpellier. Louis Aliot - par ailleurs candidat déclaré à la mairie de Perpignan et compagnon de la présidente du RN Marine Le Pen - a été convoqué dans une enquête préliminaire du parquet de Perpignan. 

"Nous attendons un classement sans suite"

L'enquête, selon le procureur Jean-Pierre Fagni, porte sur la mise à disposition de Mohamed Bellebou auprès de la section locale de l'ex-Front national par la société Imprimatur, l'un des imprimeurs réguliers de l'ex-FN, dont il était salarié. Mohamed Bellebou n'était au moment des faits examinés - à partir de 2012 - pas encore assistant parlementaire du responsable politique, a précisé le procureur.

"Nous considérons que l'audition s'est bien passée, j'ai apporté tous les éléments de preuve que l'emploi a bel et bien été occupé", a déclaré Louis Aliot. "Nous attendons un classement sans suite", a-t-il ajouté, s'affirmant victime d'une cabale lancée par un adversaire politique.

Dans cette enquête, révélée en octobre par le site Mediapart, une perquisition avait été menée mi-mars dans les locaux municipaux du RN à Perpignan. Cette affaire n'est pas liée à celle des emplois présumés fictifs de l'ex-Front national au Parlement européen, dans laquelle Louis Aliot, élu européen de 2014 à 2017, est mis en examen, selon le parquet.

Manon Fossat avec AFP