Prison avec sursis pour des étudiants ayant entonné "Un flic suicidé à moitié pardonné"
"Elle est où la capitaine, pan, pan, pan!" et "Un flic suicidé à moitié pardonné", étaient les chants entonnés par quatre étudiants poursuivis pour outrage à Montpellier. Ils ont été condamnés ce jeudi à trois mois de prison avec sursis.
Les quatre condamnés, deux jeunes femmes et deux jeunes hommes, ont également été condamnés à verser 500 euros à chacun des huit policiers qui se sont portés parties civiles et 500 euros au syndicat de police Alliance.
Le juge leur a expliqué ce jeudi en rendant son délibéré que sa décision était notamment fondée sur les témoignages de huit policiers assermentés et sur des vidéos. Ils étaient accusés d'avoir, le 29 avril dernier, alors qu'ils étaient venus soutenir un "gilet jaune", salué le suicide de policiers.
Une capitaine de police s'était suicidée quelques jours avant
Une capitaine de police, mère de deux enfants, s'était en effet suicidée quelques jours auparavant, le 18 avril, dans son bureau de l'Hôtel de police de Montpellier et ses collègues étaient encore sous le choc. Le syndicat Alliance avait dénoncé un "chant de la honte".
Lors de l'audience, fin juin, le procureur avait requis huit mois de prison avec sursis et 300 euros d'amende à l'encontre des quatre étudiants pour outrage en réunion sur personne dépositaire de l'autorité publique.