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Police-Justice

Nancy: un manipulateur en radiologie mis en examen et incarcéré pour agressions sexuelles

Le CHRU de Nancy - Image Google Street View

Le CHRU de Nancy - Image Google Street View - -

Un manipulateur en radiologie à l'hôpital de Nancy a été mis en examen et incarcéré pour harcèlements et agressions sexuelles, après le dépôt de onze plaintes de patientes, stagiaires et collègues.

Un homme, manipulateur en radiologie au CHRU de Nancy, a été mis en examen et incarcéré pour harcèlements et agressions sexuelles sur onze personnes, des patientes, des collègues et des stagiaires, a-t-on appris mardi auprès du parquet.

L'agent hospitalier, placé en garde à vue le 18 février, a reconnu "l'intégralité des faits et a reconnu avoir commis d'autres faits sur d'autres victimes non identifiées à ce jour", a indiqué à l'AFP le procureur de la République à Nancy, François Pérain, confirmant une information de l'Est républicain.

Onze plaintes déposées

"Il expliquait avoir des pulsions et ne pouvoir s'empêcher de passer à l'acte", a ajouté le procureur.

Onze personnes ont déposé plainte contre le manipulateur en radiologie: des élèves en stage et des patientes venues pour un examen ont dénoncé des faits de harcèlement et d'attouchements sexuels. Des collègues ont aussi relaté des agressions sexuelles. 

Présenté à un juge d'instruction, il a été mis en examen le 20 février pour "agressions sexuelles, agressions sexuelles et harcèlements sexuels par une personne abusant de l'autorité conférée par ses fonctions" et placé en détention provisoire.

L'homme déjà jugé, mais relaxé

Selon l'Est républicain, l'agent, un père de famille de 32 ans, a été suspendu puis révoqué en 2019 après une enquête interne par le CHRU, qui a signalé les faits à la justice. 

"Une procédure distincte a été ouverte afin d'identifier les autres victimes" du suspect, a annoncé François Pérain.

L'homme "n'a jamais été condamné", mais "il a été relaxé par le tribunal correctionnel d'Angers le 22 avril 2016 pour une affaire d'agression sexuelle", a-t-il précisé.

Jeanne Bulant avec AFP