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Police-Justice

Limoges: le parquet fait appel après la relaxe d'une enseignante accusée de maltraitance

Une ancienne directrice d'école, soupçonnée de violences physiques et morales sur 24 de ses élèves de maternelle âgés de 3 à 5 ans, a été relaxée vendredi par le tribunal correctionnel de Limoges mais le parquet a aussitôt fait appel du jugement - Vendredi 15 janvier 2016

Une ancienne directrice d'école, soupçonnée de violences physiques et morales sur 24 de ses élèves de maternelle âgés de 3 à 5 ans, a été relaxée vendredi par le tribunal correctionnel de Limoges mais le parquet a aussitôt fait appel du jugement - Vendredi 15 janvier 2016 - Photo d'illustration - AFP

Une ancienne directrice d'école, soupçonnée de violences physiques et morales sur 24 de ses élèves de maternelle âgés de 3 à 5 ans, a été relaxée vendredi par le tribunal correctionnel de Limoges mais le parquet a aussitôt fait appel du jugement.

Le 1er décembre, durant une longue audience suivie par une quarantaine de parents d'élèves parties civiles, l'ex-directrice de l'école maternelle de Feytiat, près de Limoges en Haute-Vienne, avait nié l'intégralité des faits qui lui étaient reprochés.

Le parquet avait requis un an de prison avec sursis et l'interdiction d'exercer une activité professionnelle ou bénévole auprès de mineurs de 15 ans pendant une période de trois ans.

Des enfants de 3 ans enfermés dans un placard

Au total, les enquêteurs avaient examiné douze plaintes de parents d'élèves étayées par des témoignages de médecins et de personnels enseignants et techniques ayant travaillé dans l'entourage proche de cette enseignante. L'annonce de la relaxe de la directrice a suscité la stupéfaction du personnel de l'école de Feytiat.

"Je ne comprends pas, et en toute franchise je suis écoeuré qu'un tribunal puisse dire qu'il n'est pas grave qu'une directrice d'école persécute des enfants de 3 ans et les enferme dans un placard", a réagi un enseignant proche du dossier.

A.-F. L. avec AFP