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Police-Justice

Dijon: arrestation d'un homme qui menaçait des fillettes pour leur voler leurs chaussettes

Le drame s'est produit à l'accueil du nouveau siège de la police judiciaire à Paris

Le drame s'est produit à l'accueil du nouveau siège de la police judiciaire à Paris - -

Un jeune homme a été interpellé à Dijon, après avoir menacé des fillettes pour leur voler leurs chaussettes à la sortie de l'école. Face à la police, l'individu a reconnu une sorte de "fétichisme lié aux chaussettes de jeunes filles de 12 à 19 ans".

Un homme de 19 ans a été arrêté à Dijon pour avoir menacé cinq fillettes, âgées d'environ 10 à 13 ans, pour leur voler leurs chaussettes, et a été placé sous contrôle judiciaire en attendant son procès, a-t-on appris ce vendredi auprès du parquet.

Les faits se sont déroulés lundi et mardi à la sortie de l'école ou du collège. L'homme suivait alors les fillettes jusque devant chez elles, a précisé la même source, confirmant une information du quotidien régional Le Bien Public.

L'homme vouvoyait ses victimes

Le suspect menaçait ses victimes, "en les vouvoyant, pour obtenir leurs chaussettes" et repartait avec, sauf dans un cas où la fillette a appelé son frère, mettant en fuite l'agresseur, a indiqué la vice-procureure de Dijon Caroline Noirot. L'homme a été interpellé mardi par la police de Dijon, repéré notamment grâce à des images de vidéosurveillance. Les enquêteurs ont retrouvé chez lui les chaussettes dérobées.

Déféré mercredi au parquet, il a reçu une convocation par procès verbal au tribunal correctionnel le 12 juillet, où il devra répondre de faits d'extorsion et de tentative d'extorsion avec menace de violence.

Lors de son audition, le suspect a reconnu les faits, invoquant "une sorte de fétichisme" lié aux chaussettes de "jeunes filles de 12 à 19 ans", a ajouté Caroline Noirot. Des expertises psychiatriques doivent être réalisées avant le procès.

Le contrôle judiciaire auquel il est soumis comprend une obligation de pointer auprès des forces de l'ordre, une obligation de soin et une interdiction d'entrer en contact avec des mineurs.

Jeanne Bulant avec AFP