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Police-Justice

Agression homophobe à Nancy: Nancy: deux mineurs présentés à un juge

Deux mineurs devaient être présentés à un juge des enfants après une agression homophobe (PHOTO D'ILLUSTRATION)

Deux mineurs devaient être présentés à un juge des enfants après une agression homophobe (PHOTO D'ILLUSTRATION) - AFP

Les deux jeunes, âgés de 15 et 17 ans, sont soupçonnés de "violences en réunion aggravées en raison de l'orientation sexuelle des victimes". Un troisième mineur sera présenté ultérieurement à un juge des enfants.

Deux mineurs de 15 et 17 ans devaient être présentés ce samedi à un juge des enfants pour une agression homophobe visant deux hommes il y a huit jours dans le centre-ville de Nancy.

Ils sont soupçonnés de "violences en réunion aggravées en raison de l'orientation sexuelle des victimes", a indiqué à l'Agence France-Presse (AFP) François Pérain, procureur de la République à Nancy, confirmant une information du quotidien L'Est républicain.

Un troisième mineur sera présenté ultérieurement à un juge des enfants pour les mêmes faits.

Plusieurs coups de poing au visage

Dans la nuit du 22 au 23 août, sur la place Carnot, deux hommes, accompagnés de trois amies, avaient été pris à partie par un groupe de six jeunes tenant des propos liés à leur homosexualité. 

L'un des deux hommes avait été visé par un bâton, puis avait reçu "plusieurs coups de poing au visage donnés par plusieurs individus du groupe adverse", a relaté François Pérain. En s'interposant, le second homme avait été lui aussi frappé. Les deux victimes, qui ont déposé plainte, se sont vu délivrer des ITT d'un jour et de deux jours.

Le plus jeune suspect déjà connu de la justice

Cinq mineurs et une majeure avaient été placés en garde à vue jeudi dans les locaux de la Sûreté départementale.

Le plus jeune des agresseurs présumés, âgé de 15 ans, est déjà connu de la justice et suivi par la protection judiciaire de la jeunesse, selon le procureur. Les trois autres personnes ont été relâchées sans qu'aucune charge ne soit retenue contre elles.

Jé. M. avec AFP