BFMTV
Police-Justice

Agression de Samara à Montpellier: Nicole Belloubet annonce une "mission flash" de l'inspection générale

La ministre de l'Éducation nationale a annoncé ce jeudi 4 avril sur BFMTV qu'elle allait lancer une enquête administrative après l'agression de Samara, 13 ans, devant son collège de Montpellier.

"Mon bras ne tremblera pas." Après Emmanuel Macron, c'est au tour de Nicole Belloubet de se montrer ferme face à l'agression de Samara, 13 ans, à Montpellier.

Alors que la famille de la jeune fille affirme que l'agression s'est déroulée sur fond de harcèlement scolaire, la ministre de l'Éducation a annoncé lancer une enquête administrative.

"L'inspection générale se rendra dès demain (vendredi, NDLR) au collège pour une mission flash afin d'établir la réalité des faits et des responsabilités", a-t-elle déclaré sur BFMTV, précisant qu'elle attendait des résultats sous huit jours et tirera alors "les conséquences".

La ministre, "extrêmement choquée et bouleversée", a également clamé: "Je veux tout savoir (...) Je ne faillirai pas."

Samara "va mieux"

Mardi, à la sortie des cours, Samara a été "frappée par un groupe de trois individus" devant le collège Arthur-Rimbaud de Montpellier. Hospitalisée puis plongée dans un coma artificiel, l'adolescente s'est réveillée mercredi après-midi et "va mieux", selon sa mère sur BFMTV, même si elle reste "traumatisée".

Une mineure de 14 ans, scolarisée dans le même établissement, a été interpellé. Deux autres mineurs, âgés de 14 et 15 ans, ont ensuite été arrêtés et sont entendus sous la même qualification de tentative de meurtre sur mineure de moins de 15 ans.

Montpellier : 3 mineurs en garde à vue – 03/04
Montpellier : 3 mineurs en garde à vue – 03/04
24:50

Le chef de l'État a appelé ce jeudi à être "extrêmement ferme à l'égard des auteurs de ces faits, ce qui a été immédiatement fait par la justice et la police et d'établir la vérité pleine et entière".

Selon la mère de Samara, une élève de 14 ans, qui "avait pris en grippe Samara depuis l'année dernière", aurait commandité l'agression.

Le parquet a souligné de son côté que la justice "n'avait pas été saisie de signalement de faits de harcèlement à son égard". Pour l'Académie de Montpellier, l'enquête "permettra de déterminer toutes les circonstances de l'agression, y compris les éventuels faits de harcèlement qui se seraient déroulés en amont".

Théo Putavy